Le Premier ministre, Bruno Tshibala, a rencontré le vendredi 02 novembre dernier, les responsables de la Fédération des entreprises du Congo (FEC). Plusieurs point étaient à lordre du jours dont celui de la révision du prix du carburant. Pour Bruno Tshibala le deuxième palier interviendra incessamment, le temps d'harmoniser les point des vues.
Au cours de cette rencontre, qui sest déroulée dans les locaux de la FEC, le Premier ministre a indiqué que son gouvernement suit de près le dossier relatif au prix du carburant à la pompe. Pour lui, la prochainement augmentation est envisagée mais doit attendre certains détails.
S'agissant de l'actualisation des prix des produits pétroliers, le gouvernement a, comme vous le savez, le pied à l'étrier et poursuit le processus déjà amorcé. En effet, le premier palier est déjà effectif. L'étape suivante le sera dans les tous prochains jours, en attendant l'harmonisation des conclusions sur la détermination du prix moyen frontière et de différentiel de transport, a indiqué le Premier ministre à la FEC.
Tshibala répondait ainsi aux préoccupations du président de la FEC. ce dernier avait indiqué que les sociétés pétrolières relevant de la catégorie des PME réunies au sein du Comité Professionnel des Pétroliers Nationaux se sentent lésées par la manière dont lEtat affecte, le manque à gagner subi pendant toute la période de non adaptation de la structure des prix.
Selon Albert Yuma, seules les sociétés major, du Groupement des Distributeurs des Produits Pétroliers, sont remboursées en priorité alors que les distributeurs de taille moyenne ne le sont pas. Créant, souligne-t-il, une discrimination entre les opérateurs dans le traitement de ce dossier.
Le dimanche 30 septembre dernier, le ministère de lEconomie nationale a réajusté les prix des produits pétroliers à la pompe en vue de garantir lapprovisionnement du pays. Le litre dessence est passé de 1980 à 2.110 FC et le gasoil à 2.100 FC contre 1970 FC. Le ministre dEtat à lEconomie, Joseph Kapika, a justifié cette augmentation par la révision à la hausse du prix du carburant à linternational.
Willy Akonda Lomanga/ Desk Eco