Le Premier Ministre Bruno Tshibala a affirmé le vendredi 02 novembre dernier lors de son entretien avec les membres de la FEC que seul lOffice National du Café ONC va soccuper de la perception des taxes et autres redevances dans le secteur du café. Pour Bruno Tshibala, loffice national de Contrôle OCC interviendra sur dautres produits agricoles.
Le premier ministre a apporté sa réponse aux préoccupations de la Fédération des Entreprises du Congo FEC qui lui avait demandé dintervenir sur le conflit existant entre lONC et lOCC concernant la perception des taxes et autres redevances. Pour Bruno Tshibala cette question a déjà été réglé dans une ordonnance quil avait signé au début de lannée.
Le conflit des compétences entre l'ONC et l'OCC ne doit pas persister dans la mesure où j'avais déjà donné ma position par ma lettre no 114 du 13 février 2018, à savoir l'ONC restera dans le secteur du café et l'OCC sur les autres produits agricoles a indiqué Bruno Tshibala.
Pour le président de la FEC Albert Yuma, malgré cette notification, le conflit persiste toujours entre les deux parties.
Par cette correspondance susmentionnée, vous aviez décidé de limiter les compétences de lONC au seul café. La Fédération vous avait félicité pour cette décision qui mettait ainsi fin à ce conflit de compétences et vous a invité à prendre un autre décret abrogeant celui de décembre 2009 décrié à la base de cette situation. Malheureusement sur terrain, ce conflit de compétences persiste créant ainsi de nombreuses tracasseries pour les opérateurs économiques qui évoluent dans ce secteur et qui les poussent vers le marché de la contrebande du café congolais, vers les pays voisins.
Albert Yuma a également indiqué que de nombreux producteurs congolais recourent à la contrebande pour écouler leurs précieuses cargaisons dans les pays voisins pour échapper à des tarifs douaniers exorbitants ou autres taxations.
Selon les chiffres de la FEC, la République Démocratique du Congo a exporté officiellement 8.200 tonnes de café en 2017 contre 119.320 tonnes de café en 1989 et 38.403 tonnes en 1998.
Willy Akonda Lomanga/ desk Eco