LAssociation des chauffeurs du Congo (ACCO) sest dite surprise ce lundi 1 octobre 2018, de laugmentation du prix de carburant à la pompe depuis ce dimanche 30 septembre. Un litre dessence est passé de 19.810 FC à 2 210 FC.
Selon Jean Mutombo, président de lACCO pour la ville province de Kinshasa, il faut encore attendre que le taux du pourcentage de laugmentation soit calculé par les autorités compétentes avant de prendre toute décision.
Nous ne pouvons pas être contents de voir le prix du carburant augmenter à la pompe puisque le carburant est le produit principal qui nous sert à travailler. Nous avons été surpris puisque cest quelque chose qui na pas été prévu. Nous demandons seulement aux autorités de revoir le taux qui est augmenté et voir sil y a également moyen daugmenter le prix de transport. Donc on attend la réaction de la part des autorités de la ville et du ministre de léconomie, a dit à ACTUALITE.CD, le président de lACCO/Kinshasa.
On saura dici là, sil est augmenté à plus de 10%, il nous faudra réajuster le prix du transport. Pour le moment on nenvisage pas encore augmenter le prix du transport. On va voir dabord laugmentation du pourcentage par rapport au dernier prix. Si cela est au-delà de 10%, là on va augmenter. Nous avons déjà saisi le ministre provincial de transport, a-t-il expliqué.
En plus de fluctuation du prix de carburant, lAssociation des Chauffeurs du Congo évoque également la dépréciation de la monnaie locale face à la devise étrangère.
Nos inquiétudes cest la dépréciation de notre monnaie par rapport aux dollars. Nous craignons parce que quand nous travaillons, nous ne nous retrouvons pas. Ensuite, il y a le problème de demi-terrain. Là-dessus il y a la population qui va en souffrir et nous-mêmes, a conclu Jean Mutombo.
En mai, laugmentation du prix du carburant avait provoqué la hausse du prix de transport en commun à Kinshasa qui était passé de 500 FC à 700 FC.
Auguy Mudiayi