Les opérateurs économiques de Lualaba demandent au gouvernement congolais d'alléger les taxes dans le but de lutter contre la crise de maïs que connaît notamment lancienne province du Katanga. Pour sa part le ministre detat en charge de lEconomie demande la nomenclature de ces taxes pour trouver une solution à ce problème.
Les opérateurs économiques regroupés au sein de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC/Lualaba) affirment être les plus touchés par cette situation par rapport à leurs collègues de la province du Haut Katanga.
Selon eux, ces produits alimentaires qui viennent de la Zambie passent dabord par Lubumbashi via le poste frontalier de Kasumbalesa avant datteindre leur province.
Concernant la production locale, ces opérateurs économiques déplorent surtout la multiplicité des taxes qui influencent la structure des prix.
De son côté le ministre détat en charge de lEconomie nationale Joseph Kapika, qui a séjourné pendant 24 heures sur place depuis mardi 10 octobre 2018, a demandé aux producteurs locaux de lui fournir la liste exhaustive des taxes qui leur empêchent d'être plus compétitifs face au maïs produits en Zambie.
Joseph Kapika demande également à la FEC de faire linventaire du niveau des stocks de maïs en grains comme en farine pour voir si cela peut tenir encore pendant combien temps. Selon lui, le gouverneur de la province du Lualaba est à la recherche dune solution à moyen terme pour mettre fin à cette crise.
Les producteurs locaux se plaignent de la taille ces taxes qui fait que leur prix de revient devient très élevé et la marchandise devient moins compétitive. Nous avons trouvé le même problème dans la province du Haut Katanga. Mais ici à Lualaba il faut encore ajouter le problème de manque délectricité qui pousse les opérateurs économiques dutiliser le gasoil dans leur chaîne de production, une charge de plus pour les entreprises. Mais le gouverneur Muyej négocie avec une Banque de Kinshasa pour trouver un credit qui viendra en appui aux producteurs. Une solution à moyen terme qui permettra également de résoudre dans la durée linstabilité du prix de mais dans cette province a indiqué le ministre Kapika.
Le ministre de léconomie estime également que lévacuation de ce produit des centres de production vers les centre de consommation pose problème faute de route de desserte agricole et par les difficultés de la SNCC de couvrir toutes les zones de production.
Willy Akonda Lomanga / Desk eco