Le vice-président de lAssociation Congolaise des Banques (ACB), Willy Mulanda, a affirmé au cours de la journée de lépargne organisé ce mercredi 31 octobre 2018 par la Banque Centrale du Congo que les banques éprouvent des difficultés dans la collecte des Francs congolais nécessaires pour couvrir leurs réserves en devise. Daprès lui, la réglementation actuelle doit être flexible pour permettre aux banques de disponibiliser plus de crédit.
Pour Willy Mulanda, tant que lenvironnement économique et le cadre juridique seront fragiles et insécurisants, les banques feront plus des pertes sur les crédits avec comme conséquence laugmentation de ses coûts. Selon lui, les banques doivent compter sur un environnement macroéconomique stable et sur un cadre réglementaire adapté.
Le coût des services financiers et particulièrement celui du crédit sont fortement tributaire du cadre macroéconomique. Le mode actuel du calcul de coefficient de réserve obligatoire poussent les banques à un recours fréquent et coûteux de refinancement pour collecter les Francs Congolais nécessaires à la couverture de leurs dépôts en devises. Ainsi les coûts des services financiers est certes un des facteurs financiers qui ne favorise pas lépargne. Mais il faut l'effort des banques pour trouver des solutions innovantes dans lobjectif doffrir des services adaptés et moins coûteux. A cet effet, il faut aussi leffort du gouvernement et lautorité de régulation pour assainir l'environnement macro économique et adapter le cadre réglementaire a indiqué le vice président de lACB. .
Willy Mulanda indique également que le taux de bancarisation en RDC est de 4 %. Il salue toutefois lapport de la téléphonie mobile qui permet à la population daccéder aux services financiers.
Épargner pour mon avenir oui cest possible. Les différents panels ont mis en évidence la faible mobilisation de l'épargne en RDC et la faible utilisation des services financiers se traduisant au faible taux de bancarisation évalué actuellement à 4 % contre une moyenne de 10 % observable en Afrique Subsaharienne. Les institutions financières ont un rôle central à jouer dans lamélioration de linclusion financière par la fourniture des prestations des services financiers mieux adapter aux ressources et aux besoins des clients. Cest ainsi que les banques ont capitaliser sur la pénétration confortable de la téléphonie sur le marché congolais en digitalisation un certain nombre des services financiers. Ceci a accéléré linclusion financière des populations concernées.
le vice président de lACB estime également que les institutions financières doivent relever un certain nombre des défis en commençant par la restauration de la confiance du public vis à vis du secteur bancaire, léducation financière des clients et loffre des produits bancaire innovants.
Willy Akonda LOmanga/ Desk eco