Lors de son récent passage dans la province du Kongo-central pendant la campagne électorale, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, avait promis à la population de Kimpese, la réhabilitation de la Cimenterie nationale (CINAT). La promesse étant une dette, dit-on, lheure est à la concrétisation de cette promesse électorale, maintenant quil a leffectivité du pouvoir.
Cest dailleurs ce quattend désormais la population de Kimpese : la réhabilitation de cette société dEtat qui devra renaître de ses cendres, après onze ans darrêt dactivités de production du ciment.
Les ouvriers qui travaillaient dans cette cimenterie avant sa faillite, au-moins 500 familles, sont fatigués du chômage leur imposé. Ils veulent bien reprendre leur boulot.
"Cette société a été victime dune opacité sans précédent dans sa gestion. Pourtant, elle était très productive en termes de rendement", confie M. Jean-Pierre Longila, un des agents de la CINAT.
« Nous avons beaucoup regretté la faillite de notre industrie. Pourtant cétait prévisible au regard du degré des détournements qui sopéraient dans la société. La gestion de la cimenterie était catastrophique. Voilà pourquoi lentreprise a fermé. Mais, nous avons espoir quavec des nouveaux dirigeants tant au niveau du Gouvernement quà celui de lentreprise, les activités de la CINAT pourront être relancées », a-t-il indiqué.
Avec la faillite de la CINAT, la RDC avait connu la rareté et la hausse du prix du sac de ciment pendant une période. Malgré que des cimenteries privées aient pris la relève, en loccurrence, la CILU, CMKO, PPC, la production actuelle narrive toujours pas à satisfaire la demande intérieure. Mais, le prix du ciment à sensiblement baissé à Kinshasa où le sac de 50kg se vend à environ 8 USD. Voilà pourquoi, le pays recourt toujours depuis un certain temps à limportation du ciment.
Dans une perspective de la reconstruction nationale due à l'avènement d'un nouveau président de la République, la réhabilitation de la CINAT devient un impératif pour répondre à la demande intérieure afin de résorber le déficit et préserver les devises pour les importations du ciment.
Lepetit Baende