Les sachets et autres emballages en plastique sont toujours utilisés par la population kinoise, cinq mois après la fin de lultimatum du Premier ministre interdisant lutilisation, la production, la commercialisation et consommation des matières plastiques sur toute l'étendue du pays. Seuls les supermarchés ont totalement observé cette décision comme le constate DESKECO.COM
Dans la plupart des supermarchés, les emballages en plastiques ont été remplacés par les emballages à multiples usages sous forme de cotons. Selon quelques responsables de ces espaces commerciaux, qui ont requis lanonymat, ces emballages sont biodégradables et répondent à la décision du gouvernement de mettre fin à tous les objets en plastique. Pour eux, la commande coûte extrêmement cher d'où la décision de les vendre aux clients. Mamina Kashosha, un des clients rencontrés dans un supermarché, estime que lemballage ne devrait pas être vendu.
Avant , les supermarchés nous donnaient gratuitement des emballages. Mais juste après la décision du gouvernement dutiliser les emballages biodégradables, les supermarchés commencent à nous demander de débourser encore entre 150 et 200 FC. Ce nest pas normal. Apparemment cest comme sils ajoutent un nouveau commerce qui leur permet de faire encore des bénéfices. normalement ces supermarchés doivent continuer à offrir gratuitement ces emballages, a-t-elle indiqué.
Pour Madeleine Kasuaku, une jeune vendeuse au marché central, il ny a aucun changement constaté au niveau du marché ou encore à la cité.
Regardez comment on retrouve encore des sachets partout même ici en ville. Les autorités ont dit
quils vont mettre fin au 30 juin lutilisation et la commercialisation des matières en plastiques, ou en sommes nous ? Sur terrain rien na changé. Nous continuons à servir nos clients avec des sachets en plastique. Ceux qui vendent de leau en sachet continuent à le faire sans être inquiétés. Dans nos différents marchés et même à la cité, les sachets en plastique traînent dans les rues comme sil ny avait aucune décision des autorités. Nous demandons à nos dirigeants de prendre au sérieux leur propre décision.
Le Premier ministre Bruno Tshibala avait signé au mois de décembre 2017 un décret interdisant l'importation, la fabrication, la commercialisation et lutilisation des matières, films et autres objets en plastique dans lensemble du territoire national après le 30 juin 2018. Une décision pas totalement respecté jusquà ce jour.
Willy Akonda Lomanga / desk eco