La LUCHA (Lutte pour le Changement) a écrit au Directeur Provincial de la Société Nationale dElectricité (SNEL) au sujet des délestages fréquents dans la ville de Kinshasa.
« Nous vous demandons, Monsieur le Directeur provincial de la SNEL, de fournir des efforts à la hauteur de la responsabilité de desservir de lénergie électrique à tous les habitants de la ville de Kinshasa, ou carrément déposer votre démission à la direction générale de voter société pour que cette dernière cherche un mandataire capable de garantir laccès à lélectricité tels que prescrits dans la constitution », dit le mouvement citoyen dans sa correspondance.
La LUCHA menace de descendre dans la rue si rien nest fait.
« Si rien nest fait dans un délai raisonnable, la LUCHA se réserve le droit citoyen de manifester publiquement, avec des habitants de Kinshasa en détresse de manque de lénergie électrique. Cette manifestation pacifique interviendrait alors afin de dénoncer votre passivité dans la recherche des solutions idoines pour desservir cette denrée de plus en plus rare et pourtant vitale », ajoute-t-elle.
En avril dernier, le Directeur Général de la Société Nationale délectricité (SNEL), Jean Bosco Kayombo, justifiait les coupures par la vétusté des équipements de production, de transport et de distribution de lénergie électrique. Il expliquait aussi que la forte densité de la population congolaise ne permettait pas aussi de distribuer du courant électrique sur lensemble du pays.
« Parmi les difficultés que nous enregistrons, on peut noter entre autres, la différence quil y a entre le taux de croissance de la démographie et le taux de développement des infrastructures de production, de transport et de distribution de lénergie électrique. Ce qui entraîne la faiblesse de loffre par rapport à la demande du courant électrique. Concernant la ville de Kinshasa, par exemple, nous avons la capacité de transporter avec nos deux lignes, 800 mégawatts. Mais nous ne transportons que près de 550 mégas alors que la demande est de plus de 1000 mégawatts. Dans ces conditions il est difficile pour la SNEL de satisfaire toute la demande malgré notre bonne volonté », disait-il aux députés nationaux.