Les activités commerciales ont repris timidement ce jeudi 26 avril 2018 au marché central de Bondo, dans la province de Bas-Uele deux jours après le mouvement de grève déclenché par les marchands suite à larrestation du vice-président provincial de la Fédération entreprises du Congo (FEC), accusé dincitation à la désobéissance fiscale.
Seuls les vendeurs des denrées alimentaires, non concernés par lImpôt professionnels sur les Rémunérations (IPR) ont repris les activités au marché central de Bondo en attendant la libération de vice-président de la FEC et le compromis entre la Direction Générale des Impôts (DGI) et la Fédération des entreprise du Congo sur lIPR fixé entre 5 000 et 10 000 FC par mois.
Les activités ont débuté timidement après nos concertations avec les commerçants et le président provinciale de la FEC. Le dialogue est engagé entre la FEC et la DGI pour trouver un compromis sur lIPR afin que le vice-président de la FEC qui a été mis aux arrêts soit relaxé. Il y a seulement un groupe des jeunes « délinquants » qui chassent du marché les vendeurs de denrées alimentaires, eux, qui ne sont pas concernés par limpôt. Nous regrettons que les gens ne veulent pas payer cette taxe mensuelle estimée entre 10.000 FC et 5.000 FC alors que cest pour notre bien à tous, a expliqué à ACTUALITE.CD, ladministrateur du territoire de Bondo, Simon Gasawo.
Ce mouvement de grève au marché central de Bondo, territoire situé à près de 200 Km de la République Centre Afrique (RCA), a débuté mardi 24 avril 2018. Les opérateurs économiques exigeaient la relaxation du vice-président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) interpellé ce mardi par les forces de lordre et transféré à Buta, chef-lieu de la province de Bas-Uele.
Avec une superficie de 37 564 km2, il est le territoire le plus vaste du Bas-Uele.
Auguy Mudiayi