En marge du forum Global Gateway qui se tient depuis jeudi 9 octobre à Bruxelles, le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, a salué la récente approbation par le Conseil d’administration de la Banque mondiale d’un financement de 250 millions de dollars américains au titre de l’Association internationale de développement (IDA).
Ce montant représente la première phase d’un programme d’un milliard de dollars dédié au développement du projet Inga 3, un pilier majeur de la stratégie énergétique congolaise.
Lors d’un échange avec le président du Groupe de la Banque mondiale, Ajaypal Singh Banga, le chef de l’État a exprimé sa gratitude envers l’institution pour son « appui constant » à la RDC. Il a qualifié cette décision d’« acte de confiance fort envers le peuple congolais et envers notre vision d’un développement énergétique durable, inclusif et à fort impact régional ».
Le projet Grand Inga, dont Inga 3 constitue une première étape, incarne l’ambition de la RDC de devenir un pôle énergétique majeur en Afrique, capable non seulement de satisfaire ses propres besoins en électricité mais aussi d’exporter une énergie propre et compétitive vers les pays voisins.
« Nous apprécions la nouvelle approche par étapes adoptée par la Banque mondiale, qui garantit la viabilité technique, environnementale et sociale du projet, tout en plaçant les populations locales au cœur de la première phase », a assuré Félix Tshisekedi.
Le président a également réaffirmé l’engagement du gouvernement congolais à faire du secteur énergétique un levier de développement, d’intégration régionale et de croissance inclusive.
Cette avancée marque un tournant décisif pour le projet Inga 3, considéré comme l’un des plus ambitieux du continent africain. Avec une capacité projetée de plusieurs milliers de mégawatts, il pourrait transformer la RDC en un hub énergétique stratégique, au bénéfice de l’Afrique centrale et australe.
Jean-Baptiste Leni