Dans son nouveau rapport sur la croissance économique de la République démocratique du Congo (RDC) rendu public ce mardi 29 juillet 2025, la Banque mondiale note une forte croissance économique du pays en 2024, « tirée principalement par le secteur minier, en particulier l'exploitation du cuivre et du cobalt ».
« Le PIB a progressé de 6,5 % en 2024, un chiffre légèrement inférieur à la moyenne de 7,9 % observée entre 2021 et 2023, positionnant néanmoins le pays parmi les économies à la croissance la plus rapide en Afrique », indique le rapport.
Cette croissance reste toutefois fragile, environ 72,9 % de la population vivant toujours sous le seuil de pauvreté.
Cette fragilité s'explique notamment par la forte dépendance du pays au secteur extractif, le manque d'infrastructures, la faiblesse des institutions et un taux de fécondité élevé qui limite la progression du revenu par habitant et la réduction de la pauvreté.
Lors de son adresse à la nation le lundi 30 juin 2025, à l'occasion du 65e anniversaire de l'accession de la République démocratique du Congo (RDC) à l'indépendance, le chef de l'État Félix Tshisekedi avait indiqué avoir mis en place, avec son gouvernement, un ensemble de réformes « économiques, judiciaires et institutionnelles visant à asseoir un véritable État de droit, à éradiquer la corruption et à créer un climat des affaires propice aux investissements et à l'initiative privée ».
« Les premiers résultats sont tangibles : la croissance économique connaît un rebond durable, l'image de notre pays s'améliore sur la scène internationale et la confiance des investisseurs renaît », a déclaré Félix Tshisekedi.
Bruno Nsaka