Par un communiqué publié ce matin du 3 juin 2025, le cadastre minier (CAMI) a démenti catégoriquement de mauvaises accusations concernant l'acquisition de l'immeuble ex-Sabena à hauteur de 40 millions USD. Il met quiconque au défi de présenter une seule preuve démontrant cet achat.
Il précise que cette démarche a été effectuée dans le respect des normes établies pour l'occupation d'un immeuble par les établissements publics.
« Cette opération a été conduite dans le respect des règles de transparence et de bonne gouvernance requises en matière d'acquisition immobilière par les établissements publics. Sous l'impulsion du conseil d'administration du CAMI, organe de conception, d'orientation et de contrôle, ce processus a impliqué l'ensemble des organes de contrôle habilités, notamment le ministère des Mines, l'Inspection générale des Finances et les commissaires aux comptes », peut-on lire dans ce communiqué.
Ce communiqué précise que l'acquisition de cet immeuble avait pour objectif d'améliorer les conditions de travail des agents et cadres, répondant ainsi à la hauteur de leurs missions.
« L'acquisition de cet immeuble a été soutenue et accompagnée par les partenaires sociaux, en particulier la délégation syndicale, comme réponse concrète à la nécessité de doter le personnel du CAMI d'un cadre de travail à la hauteur de ses missions. Elle s'inscrit dans une dynamique d'optimisation des conditions de travail, gage d'une gestion plus rigoureuse et efficace du domaine minier et des titres miniers concédés. »
Le cadastre minier considère toutes ces allégations comme malveillantes, diffamatoires et attentatoires à l'intégrité de l'institution. Il promet par ailleurs d'engager toute procédure judiciaire en cas d'atteinte à son intégrité institutionnelle.
En guise de conclusion, le CAMI appelle la population à plus de prudence et de discernement, ainsi qu'à soutenir le gouvernement congolais dans les démarches engagées pour l'amélioration du secteur minier.
Divine Mbala