La Première ministre, cheffe du gouvernement, Judith Suminwa, est revenue sur la nécessité de poursuivre la diversification de l'économie dans le contexte sécuritaire actuel où la priorité est réservée aux interventions dans les secteurs militaire, humanitaire et diplomatique, ce qui impacte les dépenses courantes liées au fonctionnement des institutions et les objectifs du Programme d'actions du gouvernement. C'est ce qui ressort du compte-rendu du 43e Conseil des ministres.
Selon cette source : « Il se dégage, dans le cadre de la résilience de notre économie, la nécessité de poursuivre et d'accélérer sa diversification en privilégiant les secteurs de l'agriculture, de la pêche et de l'élevage, avec un effort de désenclavement des zones rurales ». Le compte-rendu du gouvernement poursuit : « Ces préoccupations sont notamment déjà prises en compte dans le PDL-145T et dans le programme présenté par le ministre du Développement rural, qui comprend plusieurs champs d'action, entre autres les voies navigables et les routes de desserte agricole ».
À cet effet, apprend-on, la réunion du Comité de conjoncture économique du gouvernement, tenue le mercredi 7 mai 2025, a examiné les conditions de mise en place d'un programme d'action minimum dans un délai relativement court, dans le but de refléter les résultats encourageants réalisés sur le plan macroéconomique dans le vécu quotidien de nos concitoyens.
Selon le ministre Patrick Muyaya, la Première ministre a, à ce propos, chargé la Commission Économie, Finances et Reconstruction (ECOFIRE) du gouvernement :
- de déterminer les actions prioritaires devant constituer ce compact d'interventions prioritaires et urgentes ;
- de définir une stratégie claire de financement, qui devrait bénéficier du même degré d'urgence que celui accordé aux dépenses sécuritaires.
Les conclusions sont attendues à la prochaine réunion du Comité de conjoncture économique, en perspective de leur présentation au Conseil des ministres.
Bienvenu Ipan