L’Observatoire de la dépense publique (ODEP) a présenté, dans son étude publiée jeudi 28 novembre 2024, les dépenses exécutées dans les budgets d’exercice de 2023 et 2024. Dans cette étude, elle présente l’exécution des dépenses, qui s’étend de janvier à juin. L’étude révèle que les dépenses exécutées en 2023 et à fin juin 2024 ont été inférieures aux prévisions assignées, ce qui signifie qu’il y a eu moins de réalisations par rapport à l’enveloppe accordée.
En 2023, les dépenses ont été exécutées à hauteur de 29.115,5 milliards de FC contre des prévisions annuelles de 32.456,8 milliards de FC, soit un taux d’exécution de 89,7 %. Fin juin 2024, l’exécution des dépenses a connu une baisse importante de 64,3 %, alors que les dépenses exécutées s’élèvent à 13.183,1 milliards de FC contre des prévisions linéaires de 20.493,0 milliards de FC.
Comparativement à 2022, les dépenses publiques ont connu une augmentation de 128,7 % par rapport aux prévisions assignées. Le rapport souligne que les dépenses ont été exécutées à 28.641,2 milliards de FC contre des prévisions de 22.253,0 milliards de FC, soit un taux d’exécution très supérieur à la prévision.
L’ODEP indique que ce taux d’exécution très supérieur des dépenses a été favorisé par les performances des administrations financières qui ont réalisé des recettes au-delà de leurs assignations. Cependant, ce contrôle citoyen exécuté en collaboration avec les sociétés civiles révèle également que pour les exercices 2023 et 2024, les exécutions ont été inférieures aux enveloppes accordées.
« En ce qui concerne les exécutions, il y a lieu d'indiquer que ces données sont provisoires parce qu’elles n’ont pas encore fait l’objet d’une conciliation entre les Ministères des Finances et du Budget. En 2022, les exécutions ont été supérieures aux prévisions, favorisées par les performances des administrations financières qui ont réalisé des recettes au-delà de leurs assignations. Pour les exercices 2023 et 2024, leurs exécutions sont inférieures aux enveloppes accordées », peut-on lire dans cette étude.
Jean-Baptiste Leni