Baisse de prix du carburant : les manques à gagner à payer aux pétroliers s'évaluent à 340 millions de dollars pour 2023 et 2024

Une station de carburant
Une station de carburant
PAR Deskeco - 18 oct 2024 17:01, Dans Actualités

 

Le gouvernement de la République démocratique du Congo, à travers le vice-Premier ministre en charge de l’Economie nationale, a promis aux opérateurs économiques du secteur pétrolier de payer les manques à gagner dues à la nouvelle structure des prix.

« Nous avons reçu des assurances du gouvernement que tous les manques à gagner seront réglés dans le meilleur délai et donc nous sommes plutôt confiants. Nous avons toujours travaillé main dans la main avec le gouvernement et nous pensons que ce n’est pas le moment où les uns et les autres abandonnent les promesses tenues », a déclaré Franck Bosaert, Directeur général de la Société congolaise des industries de raffinage (Socir Sa) et président du groupement professionnel des distributeurs de produits pétroliers (GPDPP). C’était lors d’une réunion tenue le jeudi 17 octobre 2024 au ministère de l’Économie nationale, situé à Kinshasa. Il a fait savoir que pour soulager le panier de la ménagère, le gouvernement congolais a décidé, il y a deux semaines, en concertation avec les pétroliers, de baisser de 13 %, le prix du carburant à la pompe. Et en contrepartie, le gouvernement s’est engagé à payer aux pétroliers les manques à gagner dans la nouvelle structure de prix du litre de carburant. Celui-ci est évalué à 123 millions de dollars pour l’année 2023 et 217 millions de dollars pour 2024, soit un total de 340 millions de dollars.

Pour Babah Diallo, DG de Total Énergy et Vice-président de GPDPP, «la queue que vous avez observé dans les stations-services est liée au fait qu’il y a eu un engouement à la suite de cette baisse de prix d’une part et, de l’autre, d’autres stations-services de point de vente ne vendaient pas. Donc il y a eu une complexification au niveau de livraison de la SEP puisqu’il y a beaucoup d’afflux, plus d’augmentation de volume. Donc plus d’augmentation au niveau du SEP ».

« Il s’agit du principe de l’offre et la demande. Maintenant que les divergences avec les autorités congolaises sont aplanies, nous rassurons la population d’un approvisionnement régulier en carburant. La situation est en train de redevenir à la normale dans les stations-service », a-t-il dit.

Bienvenu Ipan 

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