Lors de la 17ème réunion du conseil des ministres le vendredi 11 octobre à Kinshasa, Kizito Pakabomba, ministre congolais des mines, a présenté une gouvernement une note d’information sur la nécessité de mettre en place des mécanismes de certification des réserves minières.
« Il a indiqué que les meilleures pratiques de certification des réserves minières consistent en un ensemble des normes et des méthodologies utilisées pour évaluer répertorier et certifier les ressources minérales selon les standards reconnus internationalement. Ces pratiques garantissent la transparence, la précision, et la crédibilité des informations relatives aux réserves minières », a rapporté Augustin Kibassa Maliba, ministre des postes, télécommunications et numérique, dans le compte rendu de la réunion.
Le ministre des Mines a indiqué que plusieurs étapes étaient nécessaires pour mettre en œuvre ce système de certification.
« Pour ce faire, il y a des étapes essentielles à suivre en vue d’aboutir à la certification, notamment les études géologiques et technologiques, l’estimation des ressources, la classification des réserves, et l'audit indépendant »
En septembre dernier, Jean-Claude Katende, président de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO) indiquait que la certification des réserves minières devrait permettre notamment la protection de ses intérêts face aux investisseurs.
Bruno Nsaka
