La Banque mondiale a proposé au ministre du Portefeuille un appui budgétaire, un recrutement compétitif et technique, la formation et le renforcement de capacités comme solutions pour faire de ce secteur un vecteur de croissance.
«Nous avons échangé sur ce que l’on peut initier tout en utilisant les instruments de la Banque mondiale comme appui budgétaire, en utilisant les projets ‘Encore’ non seulement pour arriver à un recrutement compétitif, technique parce que tout est au niveau des ressources humaines.(…) Il faut également travailler pour la formation, le renforcement des capacités de ces entreprises», a déclaré Albert Zeufack, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la RDC, l’Angola, le Burundi, Sao Tomé-et-principe. C’était lors d’une audience à lui accorder par le ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa, le mercredi 31 juillet 2024 à Kinshasa, en République démocratique du Congo.
D’après M. Zeufack, le constat est partagé avec le ministre sur la mauvaise gouvernance des entreprises publiques. D’où, la nécessité des réformes sérieuses. « Il faut absolument des compétences pointues dans la direction mais aussi au Conseil d’administration des entreprises du portefeuille si on veut des résultats », a-t-il dit.
Il faut s’assurer que ces entreprises délivrent des résultats à travers un système de critère de performance pour s’assurer effectivement qu’elles rendent à la population des services dont elle a tant besoin.
« Nous croyions fondamentalement que le portefeuille de l‘État est au cœur du développement de la RDC et devrait être l’autoroute de la prospérité du développement du pays mais ne l’est pas. Il est malheureusement un obstacle », a relevé M. Zeufack tout en signifiant que l’importance de la présence de la Banque mondiale dans les murs du Portefeuille où elle vient apporter une assistance au ministre pour la relance de son secteur.
Cette vision a été partagée par le patron du Portefeuille du fait que l’assistance tombe à point nommé. Depuis sa prise des fonctions du ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa s’emploie à remettre les entreprises sous sa tutelle à leur place de créatrices d’emploi et le portefeuille de levier de la croissance économique du pays.
Bienvenu Ipan