La réunion ordinaire du groupe de travail technique de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) tenue en mars 2024 à Nairobi, entre la Communauté d’Afrique de l’Est et le Est African Business Council (EAC-EABC) a recommandé l’urgente nécessité d’investir dans la modernisation des infrastructures frontalières, routières et portuaires en République démocratique du Congo pour faciliter la fluidification de l’expédition des marchandises au sein de l’EAC-EABC. Selon le rapport de cette réunion, cette recommandation figure parmi les priorités régionales du patronat congolais au cours de la période 2024-2025 présenté à cette réunion.
Le même document de la FEC indique que « Sur le plan infrastructure, il y a nécessité d’investir dans la modernisation des infrastructures frontalières, routières et portuaires afin de faciliter la fluidité dans l’acheminement des marchandises au sein de la communauté ».
Selon ce rapport, « Les priorités du secteur privé congolais sont résumées à quatre point à savoir la sécurité, les infrastructures, la fiscalité et la coopération ».
La FEC estime, dans ce rapport, qu’il faut non seulement mutualiser les efforts des membres de la communauté pour renforcer la sécurité des personnes et de leurs biens sur l’ensemble de leurs territoires, mais aussi renforcer la sécurité sur l’ensemble des routes reliant l’intérieur des pays membres dont la RDC aux grands ports (de Dar-es-Salam en Tanzanie et Mombasa à Nairobi).
Sur le plan fiscal et commercial, la FEC relève qu’il est impérieux de supprimer, sinon réduire sensiblement les taxes à l’importation pour les marchandises reconnues comme fabriquées ailleurs et/ou d’exportation pour des produits « Made in DRC » à l’entrée des pays membres.
Cette réunion a également préconisé la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires dans les Etats membres, promouvoir les échanges d’expériences entre les opérateurs économiques regroupés au sein des chambres de commerce des pays membres de l’EAC. Pour témoigner de l’entrée effective de la RDC dans l’EAC, l’institution a encouragé les investisseurs des Etats partenaires à installer des industries de transformation en RDC et vice-versa, comme opportunité pour les peuples à vivre et à travailler ensemble. « Les décideurs doivent s’assurer de l’accompagnement des opérateurs économiques par les Etats membres à pouvoir investir suffisamment dans l’industrie de la production et de la transformation que dans le commerce général ».
Sur le plan diplomatique, la FEC souhaite l’accélération du processus de ratification des traités et autres règlements de l’EAC pour leur entrée en vigueur en RDC, afin de faciliter aux citoyens congolais l’accès aux passeports de l’EAC.
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