Le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe continue l'instruction de l'affaire du réseau des prostituées chinoises à Kinshasa. Le bailleur de l'hôtel qui logeait ces jeunes filles s'est constitué partie civile pour postuler ses demandes. Il reproche à son locataire, sujet Chinois, d'avoir changé la destination de son immeuble sans son autorisation et de nombreuses violations du contrat de bail. Mais le tribunal a arraché la parole à l'avocat du bailleur, estimant que la question de l'exécution du contrat relève des juridictions civiles et non d'une juridiction pénale siégeant en matière de flagrance.
À peu près une trentaine de prostituées Chinoises ainsi que des sujets Chinois et Congolais dont le Chef de division au Ministère des affaires étrangères, ont été arrêtés et comparaissent au tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe en matière de flagrance.
D’après les faits relatés par le Ministère public, ces jeunes Chinoises sont venues illégalement en RDC et étaient logées dans un hôtel situé sur l'avenue Oranger, numéro 4 (Commune de Gombe). Toujours selon l'organe de la loi, ces jeunes filles se sont livrées à la prostitution, sous l'exploitation du sujet Chinois, responsable de l'hôtel qui les loges. Ces prostituées auraient été aidées par le Chef de division aux Affaires étrangères qui aurait octroyé des faux documents pour faciliter leurs séjours à Kinshasa.