Dans un communiqué daté du 22 décembre 2020, ACCESS BANK annonce qu’à la suite des différentes auditions de son directeur général, Mr Arinze, au Parquet général de Kinshasa/Gombe, le passeport de ce dernier a été restitué sur décision du Procureur général le lundi 21 décembre.
ACCESS BANK note également, dans le même communiqué, « avec grande satisfaction » la décision du Procureur général de restituer le même lundi 21 décembre la caution de 30.000 USD payée par la Banque.
« Concernant les enquêtes en cours sur les allégations de blanchiment des capitaux, la banque a coopéré de manière transparente avec le bureau du Procureur général et soumis tous les documents exigés d’elle pour prouver son innocence et sa ferme détermination de respecter la règlementation de change de la Banque centrale du Congo », écrit ACCESS BANK.
A la suite de l'interpellation le 10 décembre 2020 du DG d'ACCESS BANK par l'Agence de prévention et de lutte contre la corruption, une structure rattachée à la présidence de la République, le passeport de celui-ci et une caution de 30.000 USD sur 50.000 USD exigés a été payée par cette banque aux agents de l'APLC en échange de sa liberté provisoire.
L'avocat d'ACCESS BANK a écrit au Procureur de la Cour de cassation pour dénoncer ce qu'il a qualifié des "procédures cavalières" de l'Agence de prévention et de lutte contre la corruption. Le 18 décembre le Coordonnateur de l'APLC, Ghislain Kikangala, et deux directeurs des opérations ont été convoqués au Parquet général près la Cour d'Appel de Kinshasa/Gombe. après 24 heures d'auditions le Coordonnateur de l'APLC a été relaxé.
Trois jours avant ces interpellations, soit le 15 décembre, le directeur juridique de l'APLC est allé consigné la caution de 30.000 USD auprès du Parquet général près la Cour d'Appel de KInshasa/Gombe.
Plusieurs ONGs ont dénoncé les méthodes de l'APLC notamment l'ACAJ (Association Congolaise pour l'accès à la justice) et UNIS (Réseau panafricain de lutte contre la corruption.
Amédée Mwarabu