Dans son rapport publié au mois de juin dernier, la coalition de la société civile du processus Kimberley(KPCSC) appelle 7 pays africains parmi lesquels, la République démocratique du Congo (RDC), à formaliser le secteur artisanal du diamant, dans l'optique de combattre le commerce illicite du diamant et d’éviter les abus des communautés locales.
Ce rapport déclare que l’avènement de la Covid-19 et les mesures de confinement ont eu comme un impact négatif qui a entrainé la réduction de la production et de l’effectif des travailleurs dans les entreprises minières notamment, dans les 28 (vingt-huit) zones d’extractions de diamants réparties dans 9 (neuf) provinces de la RDC.
La même source précise que l’Afrique qui constitue le principal producteur du diamant au monde, est durement touchée par la Covid-19, en ce qui concerne la chaine d’approvisionnement de ce produit minier, facteur de développement socio-économique de ces 7 (sept) pays africains à savoir la RDC, la Zambie, le Cameroun, la Côte-D’ivoire, le Zimbabwe, la Guinée et la Sierra-Léone.
La KPCSC recommande à ces pays de respecter les programmes de responsabilité sociale des entreprises (RSE) du secteur privé, qui doivent être adaptés aux besoins et aux exigences spécifiques des mineurs artisanaux et des communautés concernées par l’extraction de ce minerai. Ce, en tenant compte des nouveaux défis de la crise sanitaire.
Elle appelle également les gouvernements concernés à s’assurer que les informations et les données sur la pandémie parviennent aux communautés minières, tout en s’associant aux organisations disposant des réseaux, des ressources et des compétences appropriées pour accomplir cette mission.
Le processus de Kimberley a été initié en 2000 par l'ONU, les États producteurs de diamants, l'industrie du diamant et des ONG. Son objectif est de garantir qu'aucun diamant brut arrivant sur le marché mondial ne soit un « diamant de la guerre ».
Jordan Mayenikini