Le ministre provincial de l'économie et des finances, Jean Ngoy Mvunzi, a tenu, ce mercredi 1er Avril 2020, une réunion d'évaluation de la situation de la conformité des prix sur le marché avec les chefs de division et de service se son ressort.
Au cours de cette réunion, des instructions ont été données quant "au respect strict de la structure des prix sur les différents marchés" et autres lieux de négoce qui pullulent dans la capitale.
Cependant, les chefs de division de l'économie ont saisi l'opportunité pour faire savoir au ministre provincial les difficultés qu'ils rencontrent dans l'exercice de leur mission à savoir l'absence des primes, des moyens de transport et autres pressions extérieures.
Très réceptif à ces doléances, Jean Ngoy Mvuzi a promis d'y remédier. Il a également promis d'analyser en profondeur la proposition lui faite de doter ces responsables des motos pour leur déplacements à partir de la rétrocession des communes.
Pour Jean Ngoy Mvunzi, en cette période où le pays fait face au coronavirus, les chefs de division et les chefs de service de son ressort doivent "agir sur le terrain" afin de contrer la surenchère qui caractérise le marché aujourd'hui, depuis l'annonce du confinement.
Il a ainsi appelé tous les responsables des services dépendant de son ministère provincial de faire respecter la loi en maintenant les prix fixés de commun accord avec les opérateurs économiques sur base des données collectées sur le terrain. Il a insisté que tous les commerçants véreux qui augmentent délibérément les prix des produits de première nécessité soient mis hors d'état de nuire.
"Il n'est pas question de baisser la pression pour ne pas laisser libre court à la spéculation", a-t-il martelé devant les chefs de division provinciaux.
Il s'est observé sur le marché de Kinshasa, notamment à la veille la date de confinement la semaine passée, une surenchère des prix tant des produits locaux tels que le cossettes de manioc, le maïs et les braises qui ont connu une augmentation de plus de 50% que des produits manufacturés vendus dans les supermarchés.
Selon le ministre provincial de l'économie et des finances, il a déjà été convenu certains prix fixés de manière concertée, notamment le sac des braises à 35000 FC, le sac de manioc à 120000FC, sac d'oignons 55000FC.
Amédée Mwarabu