Les rejets issus du traitement du cuivre et du cobalt ne sont pas de perte mais sont valorisables après avoir été retraités, soutient la Gécamines.
Entre 2011 et 2018, sur 288 590 tonnes de cuivre en alimentation, la Gécamines a produit effectivement 103 50 tonnes de cuivre et 185 113 tonnes de rejets, selon les données fournies par le directeur général de la Gécamines, Jacques Kamenga, et le Président du Conseil d'administration, Albert Yuma, dans leur lettre adressée au Premier ministre le 8 novembre, en réplique au rapport de Raphaël Ngoy Mushila sur la gestion catastrophique de cette entreprise publique.
Dès lors, selon la Gécamines, avec un taux de récupération de 85%, le traitement de ces rejets de cuivre, au cours de marché de 6000 USD la tonne, peut généré pour la société 944 076 300 USD.
Pour le cobalt, sur 33 618 tonnes en alimentation, la Gécamines a produit 2 908 tonnes de minerais et 30 710 tonnes de rejets, pendant la période allant de 2011 à 2018. Le traitement de ces rejets avec un taux de récupération de 65% peut généré, au cours de 30 000 USD la tonne, 493 044 233,5 USD.
Il en ressort donc que la Gécamines peut, elle acquiert une technologie appropriée de traitement de ces rejets, peut gagné 1 milliard 437 millions USD. Et donc, la Gécamines rejette le chiffre de 4 milliards USD de perte avancé par Raphaël Ngoy Mushila dans son rapport.
A en croire la Gécamines, Raphaël Ngoy Mushila a non seulement considéré la valeur nette de 100% des rejets mais aussi il a considéré, sans le dire, le cours de 2018, soit 81000 USD la tonne de cobalt contre 38 000 USD actuellement.
Pour la Gécamines donc, les rejets issus du traitement de ses minerais ne sont pas une perte sèche, comme l'a allégué L'ingénieur civil Raphaël Ngoy Mushila. "Ils doivent encore être traités pour en récupérer le métal et que les rendements de récupération sont de l'ordre de 80 à 90% pour le cuivre et de 40% pour le cobalt suivant le type de produit fini en sel de cobalt ou en métal fin".
Pour autant, il sied se savoir que depuis les activités de la Gécamines en 1911, tous les modes de production ont toujours généré des minerais et des rejets de Concentrateur. Certes les rejets liquides sont perdus mais la Gécamines dit être en négociation avec une entreprise de renommée internationale pour commencer à les gérer de manière à respecter les normes imposées à l'industrie minière en matière de RSE.
Amédée MK