Lors du lancement de la session de septembre au Sénat ce lundi 15 septembre 2025, qui est essentiellement budgétaire, Jean-Michel Sama Lukonde, président de la chambre haute du parlement, a appelé les sénateurs à plus de rigueur lors de l’examen du projet de loi de finances de l’exercice 2026, dès qu’il sera transmis au Sénat par l’Assemblée nationale.
Il a aussi appelé à un suivi rigoureux de son exécution, « à travers un contrôle parlementaire républicain ».
Pour Sama Lukonde, le vote de ce budget, « loin d’être un simple exercice constitutionnel de routine », « est en réalité la traduction en chiffres des charges de l’État et des moyens qu’il se propose de disposer pour les supporter ».
« Ce qui requiert de la rigueur, tant dans la maximisation des recettes que dans l’affectation des dépenses », a-t-il lancé.
Il a par ailleurs noté « avec satisfaction que, nonobstant les conséquences néfastes liées à la guerre dans la partie orientale de notre pays », il y ait « des signaux positifs dans la mobilisation des recettes du budget de l’exercice en cours ».
Il a aussi mentionné « des faiblesses qui affectent le bon fonctionnement des institutions de l’État » dans l’exécution du budget en cours.
Le projet de loi de finances pour l’exercice, déposé ce lundi à l’Assemblée nationale pour examen et adoption, est estimé à environ 20,3 milliards de dollars américains (USD) en recettes et en dépenses, un niveau qui présente une progression de 16,4 % par rapport au budget rectificatif de 2025, fixé à 50 691,8 milliards de francs congolais (FC), soit 17,7 milliards USD.
Bruno Nsaka