Dans sa note de conjoncture économique de la deuxième semaine du mois d’août 2025, rendue publique ce mercredi 20 août 2025, la Banque centrale du Congo (BCC) note que « le rythme de formation des prix intérieurs est demeuré sous contrôle, en dépit d’une variation de faible amplitude observée d’une semaine à l’autre ».
« En effet, le taux d’inflation (hausse générale des prix) hebdomadaire est ressorti à 0,17 % contre 0,15 % une semaine plus tôt », renseigne le document.
Selon la BCC, les produits alimentaires et boissons (54,73 %), les transports (11,97 %), le logement, l’eau, l’électricité (11,60 %) et les biens et services divers (6,26 %) ont le plus contribué à la hausse générale des prix.
La BCC explique que la hausse des prix des transports, notamment des billets d’avion, est « un comportement saisonnier lié notamment à une politique tarifaire des compagnies de transport aérien pour donner suite à la forte demande de la fin des vacances ».
Autrement dit, il y a eu une forte demande pour les billets d’avion pour rentrer chez soi de la part des gens qui ont fini leurs vacances, et les compagnies aériennes ont donc appliqué une politique tarifaire pour profiter de cette forte demande. Ce n’est pas une inflation structurelle, mais une hausse ponctuelle et attendue.
« Toutefois, la stabilité de l’indice de la fonction “Produits alimentaires et boissons non alcoolisées” atteste l’efficacité de la mesure prise par les autorités sur le respect de l’application des dispositions relatives à la fixation des prix », peut-on lire dans la note de conjoncture.
Malgré son poids énorme (54,7 %), la catégorie « Produits alimentaires » est restée stable, ce qui « atteste l’efficacité de la mesure prise par les autorités sur le respect de l’application des dispositions relatives à la fixation des prix », selon la BCC.
Dans son nouveau rapport sur la situation économique en République démocratique du Congo (RDC) rendu public fin juillet 2025, la Banque mondiale note que l’inflation, « bien qu’élevée, s’est modérée, étant tombée à 11,7 % fin 2024 et à 10,1 % en mars 2025, grâce à une politique monétaire stricte et à une stabilité du taux de change ».
Bruno Nsaka
