Dans son nouveau rapport sur la situation économique de la République démocratique du Congo (RDC), rendu public fin juillet 2025, la Banque mondiale constate une solide performance économique amorcée en 2021, qui s’est maintenue en 2024, portée par le secteur minier.
« La croissance annuelle du PIB a plus que doublé entre 2021 et 2023 par rapport à la période 2016–2020, atteignant en moyenne 7,9 %, avant de reculer légèrement à 6,5 % en 2024 », peut-on lire dans le document.
Selon l’institution, cette performance place la RDC parmi les économies à la croissance la plus rapide du continent africain, le Cabo Verde et le Rwanda étant les seuls pays à avoir enregistré une croissance plus forte entre 2022 et 2024.
Grâce au secteur minier, la croissance de la RDC a dépassé celle d’autres pays riches en ressources naturelles, tels que le Botswana, la Zambie, l’Afrique du Sud, la Mauritanie, le Libéria et le Niger, souligne la Banque mondiale.
« La croissance hors secteur minier demeure modeste, mais elle s’aligne progressivement sur celle observée dans les pays d’Afrique subsaharienne peu riches en ressources naturelles », précise le rapport.
Et d’ajouter :
« Cependant, la forte dépendance de la RDC à l’égard de l’extraction minière accentue la volatilité de l’économie, et la croissance continue d’être freinée par des facteurs structurels tels que le déficit en capital humain, l’insuffisance d’infrastructures, la faiblesse des institutions et un environnement des affaires peu favorable ».
Bruno Nsaka