Dans un communiqué signé mercredi 5 août 2025, Robert Malumba, président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), déclare attendre du prochain gouvernement, dont la publication est « imminente », « une attention particulière aux préoccupations majeures du secteur privé ayant trait à l'amélioration du climat des affaires et des investissements tant attendue », indique le document consulté par Deskeco.
D’après la FEC, le secteur privé est « le véritable moteur de la croissance économique, de la création d'emplois et de la mobilisation des ressources internes ».
« Il importe, à cet égard, que le futur programme d'action gouvernementale soit élaboré et mis en œuvre dans un cadre de dialogue permanent avec le secteur privé, en vue de renforcer la prévisibilité des réformes, la sécurité juridique et la compétitivité des entreprises opérant en République démocratique du Congo », peut-on lire dans le document.
Cette structure, qui regroupe les entreprises du Congo du secteur privé, estime qu’il est important que le gouvernement assure « une coordination accrue entre les ministères, les établissements publics et les entreprises du portefeuille de l'État, afin d'éviter les chevauchements institutionnels et de garantir une exécution cohérente et efficace des politiques économiques nationales ».
Lors d’une réunion du présidium de l’Union sacrée de la nation (USN) dimanche dernier, le président Félix Tshisekedi avait réaffirmé sa confiance en Judith Suminwa, confirmant qu’elle resterait en poste.
Tshisekedi avait également confirmé la formation « imminente » d’un nouveau gouvernement, qui se distinguera par sa taille réduite, ne dépassant pas 50 membres. Ce gouvernement, selon le président, sera marqué par une large ouverture, intégrant des représentants de l’opposition et de la société civile.
Bruno Nsaka