Ce mercredi 15 janvier 2025, au cours de la réunion du conseil des ministres extraordinaire, la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, a édicté quelques principes et lignes de conduite qui devront accompagner son gouvernement au cours de l’exercice 2025. Elle a expliqué que l’objectif est de favoriser un bon climat pour la mise en œuvre du programme d’actions du gouvernement 2024-2028.
Dans son discours, la cheffe du gouvernement a ainsi invité les différents ministres à l’utilisation judicieuse des ressources financières de l’État. Elle estime que cela ne peut se produire que grâce à la promotion de la transparence dans la gestion des ressources financières au sein des différents ministères.
Judith Suminwa fait ainsi allusion à l’opacité que certains membres du gouvernement entretiennent autour des ressources financières, pour détourner des fonds destinés à une autre raison. Elle a également appelé le gouvernement à œuvrer « dans la culture de résultat et de performance », mais aussi dans le respect de l’éthique.
« Judith Suminwa a rappelé que nos priorités doivent être l’utilisation judicieuse de nos ressources financières, en veillant à la transparence et à l’intégrité pour bâtir la conscience du public, ainsi que la promotion de la culture du résultat et de la performance », a fait savoir le porte-parole du gouvernement.
La Première ministre a, par ailleurs, exhorté chaque responsable de ministère au respect scrupuleux du principe d’éthique et déontologique, qui doit guider la gouvernance au cours de cette année 2025, afin d’éviter tout dérapage. Elle a rappelé que l’ambition est de redonner à la RDC sa grandeur, en prônant l’excellence et en mettant de l’expertise au service de la nation.
« Nous réitérons notre engagement en faveur d’un gouvernement éthique, performant et véritablement au service de la nation, et rappelons à tous les membres du gouvernement d’être redevables », a souligné Judith Tuluka au cours de cette réunion.
Cet appel de la cheffe du gouvernement est un aveu d’instaurer de la transparence dans la gestion des affaires publiques, afin de contrer tous les antivaleurs, dont la corruption, le détournement ainsi que le coulage de recettes, qui deviennent monnaie courante en République démocratique du Congo.
C’est également dans cette logique que l’inspection générale des finances a rassuré, dans son premier message au début de l’année 2025, qu’elle accompagnera l’État congolais en renforçant la surveillance des finances publiques dans toutes les institutions du pays.
Jean-Baptiste Leni
