RDC : Les investissements dans la construction des édifices publics passent de 5 823,4 milliards CDF en 2024 à 8 753,6 milliards CDF en 2025

Sctp
PAR Deskeco - 09 jan 2025 14:50, Dans Finances

Selon la loi des finances pour l’exercice 2025, entrée en vigueur depuis le premier janvier dernier, le gouvernement congolais a augmenté significativement l’allocation de crédits pour la réfection et la construction des édifices publics en 2025, par rapport à leur niveau à l’exercice 2024.

 Les secteurs qui seront bénéficiaires de cette allocation sont notamment ceux de la construction, de la réfection et de la réhabilitation des édifices publics à travers toute l’étendue du territoire national. À cela s’ajoutent l’addition d’ouvrages et d’édifices, ainsi que l’acquisition immobilière.

À l’exercice 2024, par exemple, le gouvernement congolais avait alloué 5 823,4 milliards CDF pour la construction des édifices publics. En 2025, le gouvernement a jugé bon d’attribuer 18,7 % de ses dépenses uniquement à ce secteur, soit 8 753,6 milliards CDF.

Quant à l’équipement pour ces investissements, le gouvernement a tout de même augmenté son crédit à 13 915,4 milliards CDF, soit 29,7 % des dépenses de son budget pour l’exercice 2025, avec un accroissement de 9,1 % par rapport à 2024.

Face à toutes ces dépenses, notamment des investissements dans ce secteur, le gouvernement prévoit d'accroître ses recettes. Au niveau des recettes internes, il prévoit d’augmenter, pour le budget général, près de 33 milliards CDF, contre près de 27 milliards en 2024, avec notamment les recettes extérieures de financement d’investissements de près de 12 milliards CDF, contre près de 11 milliards en 2024.

« Les équipements et constructions se rapportent aux investissements, principalement dans le cadre de PDL-145 territoires, et autres projets du gouvernement central, des provinces et des ETD, ainsi que de la caisse nationale de la péréquation », peut-on lire dans la loi de finances 2025.

Il convient de rappeler que tous ces éléments restent prévisionnels et ne peuvent se réaliser que si le gouvernement congolais s’engage fermement, avec une volonté manifeste, bien que la loi des finances, elle-même, dans son ensemble, soit déjà décriée par la société civile, qui déplore le fait qu’elle soit élaborée sans tenir compte du plan national stratégique de développement (PNSD).

Jean-Baptiste Leni

Articles similaires