Dans sa note de conjoncture économique publiée ce jeudi 2 janvier 2025, la Banque centrale du Congo (BCC) indique que le prix du baril de pétrole s’est établi à 73,38 USD durant la quatrième semaine de décembre 2024, enregistrant une hausse hebdomadaire de 1,00 %. Cette augmentation s'explique par « l'annonce d’une politique budgétaire chinoise encore plus expansive pour soutenir la relance ». En cumul annuel, le prix du baril de pétrole a cependant baissé de 5,77 %.
Concernant le cuivre, son prix s’est établi à 8.971,50 USD la tonne, représentant une hausse de 0,26 % d'une semaine à l'autre et de 5,16 % par rapport à la fin décembre 2023, selon la BCC.
Le prix du cobalt a quant à lui maintenu son niveau à la fin décembre 2024, bien que la baisse annuelle soit de 26,57 %.
Par ailleurs, le prix de l’once d’or a connu un rebond de 0,79 % en rythme hebdomadaire, se situant à 2.640,84 USD. « Par rapport à la fin décembre 2023, il a augmenté de 27,55 % », précise la BCC.
Bien que le secteur extractif demeure la base de l’économie de la RDC, Julien Paluku, ministre congolais du commerce extérieur, avait souligné lors d’un briefing de presse lundi dernier la nécessité de changer de modèle économique. Selon lui, la RDC pourrait se passer du marché des produits extractifs et renforcer son économie grâce à l'agriculture.
Il avait estimé qu'à l'horizon 2030, la RDC pourrait générer 30 milliards de dollars américains, soit un peu plus de deux fois son budget actuel, simplement par la vente de cacao, dont la production envisagée s'élève à 3 millions de tonnes par an. « Notre PIB en 2030, uniquement sur le cacao, pourrait augmenter de 30 milliards. Si l'on considère le café et l’hévéa, nous pourrions atteindre 500 milliards par an », avait-il expliqué.
Bruno Nsaka