En collaboration avec ses partenaires, le ministère de l’Agriculture et sécurité alimentaire organise du 4 au 8 novembre 2014 à Kinshasa, un atelier de renforcement des capacités en faveur des acteurs du secteur agricole concernés par la semence de qualité du manioc.
«Cet atelier réunit tous les partenaires du ministère de l’Agriculture et sécurité alimentaire impliqués dans la production de la semence de qualité : les agri-multiplicateurs, les plateformes de production, les chercheurs, les bailleurs de fonds», a déclaré José Ilanga, secrétaire général à l’Agriculture, à l’ouverture de ces assises.
Il a ajouté : «il s’agit de consolider la position qu’occupe la RDC dans la production du manioc en tant que deuxième producteur africain, en produisant une semence de qualité. On ne peut parler de la production agricole végétale sans penser aux semences de qualité s’il faut redynamiser le secteur agricole».
Pour le Dr Adebayo Abass, coordonnateur de Compact manioc, il s’agit de faire progresser la transformation du manioc en Afrique grâce à l’initiative technologies pour la transformation de l’agriculture en Afrique(TAAT).
Pour augmenter la productivité agricole et le rendement de petits et grands ménages en RDC
Il a relevé que cette formation des négociants agricoles, des plateformes de production et des jeunes, c’est pour augmenter la productivité agricole et le rendement de petits et grands ménages en RDC.
«Il est essentiel de former les distributeurs d’intrants agricoles pour accroître l’utilisation des intrants agricoles par les agriculteurs», a-t-il fait savoir, indiquant que les négociants et distributeurs d’intrants agricoles, les associations de producteurs de manioc et les groupes de jeunes transférerons plus efficacement les connaissances acquises lors de cette formation aux petits exploitants agricoles.
Le coordonnateur de Compact manioc a estimé que cet atelier conduira à la création de réseau de distributeurs d’intrants agricoles, de réseau de produits de base du manioc, d’opérateurs de tracteurs, de réseaux de plateforme d’innovation, de groupe de jeunes et autres acteurs connectés numériquement.
«La mise en relation des distributeurs d’intrants agricoles, des acteurs de la chaîne de valeur du manioc, des régulateurs et des prestataires de services, contribuera à créer divers services agricoles autour des petits producteurs de manioc afin de stimuler la productivité et la résilience agricoles», a encore fait remarquer le Dr Abbas.
Cet atelier de trois jours est co-organisé par le ministère de l’Agriculture, l’Institut international d’agriculture tropicale(IITA), l’Institut africain de leadership agricole(AALI) et le centre de recherche FARA, avec la participation de l’Institut national pour l’étude et la recherche agronomiques(INERA) et de l’Agence américaine pour le développement international (USAID).
Bienvenu Ipan