« En ce qui concerne les infrastructures et les transports, les projets de construction et de réhabilitation des ports et des routes revêtent une importance capitale pour notre pays. Au regard de son caractère, confidentiel stratégique, le projet du port en eau profonde de Banana implique que l’instance compétente qui en assure le suivi fasse régulièrement le point sur son avancement. Il en est de même pour les principales Routes nationales.
C’est ici le lieu de saluer les travaux de construction des rocades autour de la ville de Kinshasa, lancés récemment par Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l’État. Cette action louable va, à coup sûr, améliorer la fluidité de la circulation dans la capitale.
Aussi la construction des chemins de fer reliant l’ensemble du territoire national doit elle être une priorité absolue. Il est tout aussi essentiel, dans le cadre de la politique de la bonne gouvernance, de voir les autorités compétentes veiller à la maintenance des chemins de fer existants. La relance des compagnies nationales de transport aérien, ferroviaire et routier est essentielle pour rétablir la connectivité nationale et internationale en vue d’améliorer la mobilité de nos populations », a déclaré le président du Sénat, le 16 septembre 2024 lors de l’ouverture de la session ordinaire.Jean-Michel Sama Lukonde ajoute d’autres priorités telles que la maintenance et l’entretien des routes, ponts, aéroports, ports et autres infrastructures de base « pour assurer la fluidité du transport et soutenir notre économie ».
Le président de la Chambre haute du Parlement encourage par ailleurs le gouvernement à poursuivre sans relâche le programme de développement local des 145 territoires qui constitue l’une des réponses efficaces au développement des infrastructures à partir de la base, particulièrement dans son volet des routes de desserte agricole, de l’électricité, de l’eau, et de l’autonomisation de la femme.
Toujours dans ce chapitre des infrastructures, le président du Sénat a plaidé pour sa propre chapelle : « En effet, il n’est pas normal que jusqu’à ce jour que le Parlement de la République démocratique du Congo ne puisse pas avoir son propre siège. Le Palais du Peuple que nous utilisons jusque-là, l’est à titre provisoire et cela totalise déjà 30 ans. C’est pourquoi, de concert avec la Chambre soeur, nous devons projeter pendant notre législature, l’idée de doter notre Parlement d’un siège propre à lui. J’exhorte les sénateurs donc que nous sommes, en tant qu’autorité budgétaire, de veiller à cela pour que nous léguions à notre postérité un bâtiment digne du pouvoir législatif ».
Bienvenu Ipan