Des épaves des bus non utilisables par la Société des transports au Congo (Transco) vont être mises en vente incessamment par cet établissement public de la République démocratique du Congo, à travers son service de fonderie.
« Après avoir rempli toutes les formalités requises et obtenu l’autorisation de la tutelle, par sa lettre du 26/8/2024, TRANSCO informe les opérateurs du secteur de la fonderie, qu’elle procédera, sous peu, à la vente des résidus des épaves de ses engins inutilisables », a-t-on lu dans le communiqué de la société TRANSCO.
Après un usage régulier et intensif de près de 11 ans au bénéfice de la population congolaise, les experts du ministère des Infrastructures et travaux publics ont déclaré 337 bus amortis, irrécupérables et devenus encombrants, obligeant la société d’aller louer un espace auprès des particuliers pour les parquer.
Selon la source, tous les opérateurs du secteur de la fonderie intéressés sont invités à entrer en contact avec la commission chargée de cette opération, en son siège de Masina/Siforco, à Kinshasa.
Créé par décret du Premier ministre en 2013, l’établissement public Transco totalise à ce jour, 11 ans d’existence et d’exploitation sans interruption. Pour son lancement, en juin de la même année, Transco avait reçu un premier lot de 500 bus de marque Mercedes MCV, fruit du partenariat entre les gouvernements congolais et égyptien.
En 2021, l’entreprise a reçu, grâce à l’implication personnelle du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, un deuxième lot de 440 bus de marque Volvo.
Onze (11) ans après la réception du premier lot et trois ans après celle du deuxième lot, un contrat d’acquisition de 230 bus de marque Mercedes Benz made in DRC a été signé entre le gouvernement de la République et Suprême automobile, une firme basée à Kinshasa dont 56 bus déjà réceptionnés.
Bienvenu Ipan