OCC : des entrepreneurs congolais outillés sur les normes de la certification des produits pour garantir la santé et le bien-être des consommateurs

Les produits agricoles
Les produits agricoles
PAR Deskeco - 13 juil 2024 08:58, Dans Actualités

 Une centaine d’entrepreneurs congolais ont été formés le jeudi 11 juillet 2024 sur les normes de la certification des produits fabriqués en République démocratique du Congo (RDC) en vue de garantir la santé des consommateurs.

«Étant entrepreneur, il y a plusieurs normes nécessaires pour bien évoluer dans son entreprise. C'est le cas notamment de la certification des produits fabriqués dans notre pays. Ceci pour garantir la santé et le bien-être des consommateurs, raison d’être de cet atelier de formation à l’attention des entrepreneurs», a déclaré M. Hugues Kingata, chef de division certification des systèmes de management à l’Office congolais de contrôle (OCC).

Selon lui, il y a des étapes que les produits doivent suivre avant leur certification notamment l’inspection, le contrôle de la réglementation, le contrôle du processus de personnel, le contrôle de méthodes de milieu, de mains d’œuvre ainsi que de matière première et le diagnostic du système mis en place.

Toute certification, a-t-il dit, repose sur les normes qu’il faut respecter, à savoir la maitrise du métier, la compétence ainsi que la certification pour être accepté comme expert en la matière.

M. Kingata a énuméré quelques normes parmi lesquelles, l’étiquetage qui sous-entend connaitre la nature du produit, sa propre marque, la quantité sur l’étiquette, le numéro du lot sur l’emballage, et la mention date de production ainsi que celle d’expiration.

Selon lui, l’OCC dispose de quatre laboratoires d’évaluation de conformité entre autres chimico-physique et microbiologiques, le laboratoire de contrôle technique et celui de laboratoire mobile environnemental.

« Les essais en laboratoire sont réalisés suivant les exigences de la norme 17025 portant exigences générales sur la compétence d’un laboratoire d’essai et étalonnage », a-t-il expliqué.

L’importance de l’atelier de formation pour les entrepreneurs

Les organisateurs ont pour leur part indiqué que cet atelier de formation organisé par la confédération des petites et moyennes entreprises congolaises (Copemeco), en collaboration avec l’OCC, s’inscrit dans le cadre de la formation de membres de cette structure qui évoluent dans l’entrepreneuriat.

«Cette formation a été axée sur la certification des produits locaux parce qu’il faut comprendre que l’enjeu aujourd’hui se situe au niveau de l’économie nationale. Aujourd’hui, le chef de l’Etat a voulu la diversification de l’économie en s’appuyant sur l’entrepreneuriat, raison pour laquelle il a mis l’entrepreneuriat de jeunes et femmes au centre de sa politique pour le deuxième quinquennat», a fait savoir M. Léopold Kadima, coordonnateur du groupement industrie à la Copemeco.

Devenir plus professionnels et soutenir l'économie nationale

Pour lui, cette formation consiste à former les membres en les outillant pour leur permettre de devenir plus professionnels afin de soutenir l’économie du pays.

«La RDC a beaucoup des ressources naturelles qui nécessitent d’être transformées pour la création des chaînes de valeurs qui permettraient d’engager beaucoup plus de profit au niveau national et d’exporter le surplus (…) il faudrait que nos propres produits soient compétitifs vis-à-vis des autres qui pourront accéder sur le marché », a-t-il soutenu. De ce fait, il faudra donc préparer les Congolais et, les producteurs locaux. Il a, par ailleurs, signalé que cette formation va continuer en vue de l’encadrement des entrepreneurs et les outiller sur ce dont ils ont besoin. Il a souligné qu’il y a beaucoup des femmes qui sont dans la fabrication de jus, chips et autres mais manquent l’encadrement au regard de la législation ainsi que sur les normes internationales pour pouvoir faire face à l’ouverture au monde.

Les organisateurs ont, à la même occasion, encouragé les jeunes à se lancer dans l’entrepreneuriat, tel que le chef de l’Etat l’a dit : «le pays compte sur les jeunes car la majorité de la population est jeune pour créer les chaînes de valeur».

L’époque où on écrivait les lettres de demande d’emploi est révolue, aujourd’hui les jeunes doivent se mettre au pas comme tous les jeunes du monde en créant les entreprises.

Bienvenu Ipan 

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