PDL-145 T à Maniema : des bénéficiaires déplorent le retard dans l’exécution des travaux de construction des infrastructures scolaires à Kibombo

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Une école réalisée dans le cadre du PDL-145T en Ituri.
PAR Deskeco - 13 mai 2024 15:48, Dans Actualités

L'exécution des travaux réalisés du Programme de développement local des 145 territoires (PDL-145 T) dans le territoire de Kibombo, précisément au village Difuma 2, groupement Yenge, chefferie de Matapa, dans la province du Maniema, évoluent à pas de tortue.

« (…) Nous sommes loin de voir sortir de terres des bâtiments sur lesquels se posent nos espoirs qui hélas s’émoussent suite au retard dans les travaux de construction de ces infrastructures scolaires », a regretté Mme Fanny Fatima Omeonga, enseignante en 5ème année primaire trouvée sur le chantier.

« Nous sommes déçus dans notre village et surtout dans notre école primaire Difuma où l’Entreprise KIPELO MASHIND Multi services (EKMM) SARL à qui on a confié la fondation des bâtiments, depuis le début des travaux en 2023, n’a pas encore terminé la tâche», a-t-elle dit à la délégation des visiteurs constituée, de M Joseph Ilunga, expert de la Comité technique du suivi du Pdl- 145 T (CTSP) placé sous tutelle du ministère du Plan du gouvernement de la République, des journalistes et des experts du Programme des Nations Unies pour le développement ((PNUD).

L’enseignante Fanny Fatima Omeonga a, à cette occasion, lancé un appel à toutes les parties prenantes au PDL- 145T du pays à prendre des dispositions pour accélérer les travaux et doter le village Difuma 2 des bâtiments modernes au même titre que les autres qui en ont bénéficié dans la province du Maniema.

Le même constat a été observé au village Katako du territoire de Kailo, où les travaux de réfection de l’école primaire Manwa sont au ralenti.

Par contre, des travaux appréciables ont été exécutés par l’entreprise SAFRICAS à l’école primaire Katete, au village Loponde, en territoire de Kibombo où des estimations recueillies sur place ont évalué le niveau d’exécution à 70%, en raison des difficultés rencontrées sur terrain.

« Le PNUD est une machine dont le moteur est sûr. Cette machine est conçue de telle sorte que lorsque nous commençons le travail, nous le finissons toujours, parce que nous avons une comptabilité d’engagement, c’est-à-dire une fois le contrat est signé, l’argent est bloqué dans le compte bancaire pour l’entreprise qui est en charge des travaux. Cela nous permet de finir et nous avons des modalités pour nous assurer que les entreprises qui sont en charge des travaux les exécutent suivant les normes qui ont été établies dès le départ suivant les cahiers des charges. Et si l’entreprise manquait à son engagement, nous avons aussi des mécanismes pour qu’elle rende compte, parfois punir. Mais on espère collectivement que nous nous n’arrivons jamais à cette étape et c’est pour cela que nous avons une stratégie d’accompagnement de ces entreprises-là », a rassuré Damien Mama, représentant résident du PNUD.

Pour rappel, dans le Maniema, tous les 7 territoires sont couverts avec 103 infrastructures dont 61 écoles, 31 centres de santé et 7 bâtiments administratifs.

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