RDC-Infrastructures : nécessité d’une route pour interconnecter la zone Ituri-Haut-Uélé-Bas-Uélé-Equateur afin de booster l'agriculture

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Photo d'illustration
PAR Deskeco - 19 jan 2024 08:32, Dans Actualités

Dans le souci de booster le secteur agricole dans la partie orientale, la province du Haut-Uélé a initié à l’interne une route dite « le corridor oriental ». A la faveur d’une émission diffusée récemment sur Top Congo FM, le gouverneur de cette province, Christophe Baseane Nangaa est revenu avec force détails sur ce projet d’importance capitale : « Nous avions souhaité avoir la tracée de routes qui ne dépendent plus de la cartographie ancienne et nous avions conçu ce projet d’une route à vol d’oiseau qui partirait de Aru jusqu’à Bumba et ferait que 930 km. Alors, cette infrastructure partagée partirait de la province de l’Ituri en passant par le Haut-Uélé et Bas-Uélé pour chuter dans la province de l’Equateur dans son ensemble pour arriver au port de Bumba. Et à partir de ce port, nous allons créer les marchés qui pourraient desservir de grosses bouches de consommation qui soient à Kinshasa. Une fois que nous avons une telle infrastructure, ça permettrait à ce que le long de routes nous ayons maintenant des agriculteurs qui sont nombreux en Afrique de l’Est. Nous disons nous traçons notre route et cette route là nous veillerons à ce que tout ce qui est plus lourd passe par le train ».

Selon le gouverneur Baseane Nangaa, le projet va permettre « une forte collaboration avec les provinces mais aussi avec des privés. Parce que la route, telle que nous l’avions financé dans le sens des études, en collaboration avec l’Office des Routes, nous l’avions d’abord avant tout sectionnée en trois parties. La première partie partait de Aru jusqu’à Doko, là où il y a la mine. Aujourd’hui, pour arriver de Aru jusqu’à Doko, c’est presque 200 km mais avec une route à vol d’oiseau, on imputait déjà 65 km, ça deviendrait 135 km. Et ces 135 km, nous étions déjà aux environs de 200, 225, 230 millions USD. Ce n’était pas de l’argent qu’il faut attendre qu’on mobilise pour faire la route. D’ailleurs, pour construire des routes, il n’est pas ici question de mobiliser tout l’argent. Il est ici question de connecter un projet à une taxe bien connue et qui fait que les brigades puissent se mettre en œuvre pour l’ouverture de la route. Nous avons les chantiers de cette route que nous avons fait 20 km à vol d’oiseau, un tel projet aiderait toutes ces provinces que je suis en train de citer à booster leur agriculture à devenir des provinces de production ». 

Bienvenu Ipan

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