Dans un nouveau rapport, Fitch Solutions Country Risk and Industry Research prévoit que la production de cuivre affichera une croissance "forte et constante" pour la prochaine décennie tant en république démocratique du Congo que dans les autres grands producteurs comme le chili ou encore la Chine.
Cette étude évalue à 7,3 millions de tonnes de cuivre qui s'ajouteront à la production mondiale de cuivre d'ici 2031 alors qu'une série de projets au Chili, en Chine et en RDC vont entrer en production.
Pour le cas de la RDC, cette agence internationale de notation souligne que grâce principalement à l'expansion du géant complexe minier Kamoa-Kakula (d'Ivanhoe Mines et de Zijin Mining), la production annuelle du cuivre dépassera pour la première fois le cap de 2 millions de tonnes en 2023 et atteindra près de 3 millions de tonnes en 2031.
Au nombre des entreprises qui contribueront à ce volume de production, il y a le redémarrage par Glencore de la mine de cuivre-cobalt de Mutanda et le projet Deziwa de China Minmetals, détenu avec la société d'État Gécamines ? Ce qui devra forcément impacter la croissance économique en RDC.
Dans l’ensemble, Fitch s'attend à ce que la production mondiale des mines de cuivre augmente à un taux annuel moyen de 3,2 % sur la période 2022-2031, avec une production annuelle passant de 21,9 millions de tonnes en 2022 à 29,2 millions de tonnes en 2031, stimulée par les prix élevés du cuivre et des perspectives de demande positives.
Le prix du cuivre a reculé depuis qu'il a atteint des sommets historiques en mars et s'échangeait pour la dernière fois à 3,28 $ la livre (7 230 $ la tonne) à New York, un creux de 10 semaines.
Vendu ces dernières semaines sous la barre de 8000 USD la tonne, Fitch s'attend à ce que les prix du cuivre atteignent en moyenne 8 400 dollars la tonne en 2023 et 11 500 dollars la tonne d'ici 2031.
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