Dieudonné Kamuleta Badibanga, président de la Cour constitutionnelle et du Conseil supérieur de la magistrature a été reçu mardi 2 août 2022 par le président du Sénat Bahati Lukwebo. Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre des échanges entre responsables des institutions a permis au successeur de Dieudonné Kaluba de plaider auprès du président de la Chambre haute du Parlement pour l’amélioration du budget du secteur de la justice pour l’exercice 2023.
"Nous sommes dans les installations de l'autorité budgétaire, c'est dans ce cadre là aussi que j'ai porté la voix du pouvoir judiciaire de telle sorte que dans le cadre du budget qui arrive qu'on puisse tenir compte de ce pouvoir là en tant que pouvoir non pas comme un service. Après les assises (Assemblée générale de la magistrature, Ndlr) que nous avons tenues dernièrement, il y a des résolutions et nous avons parlé avec le président du Sénat quant aux résolutions qui touchent notre budget", a déclaré Dieudonné Kamuleta à l'issue de l'entretien avec Bahati Lukwebo.
Cette rencontre entre les deux personnalités intervient à quelques semaines de l'ouverture de la session parlementaire de septembre. Session au cours de laquelle les deux chambres du parlement doivent doter le pays d'un nouveau budget pour l'exercice 2023.
Après sa rencontre avec le Chef de l'État Félix Tshisekedi, le premier ministre Sama Lukonde et le président du Sénat Bahati Lukwebo, le président du Conseil supérieur de la magistrature promet de rencontrer également dans les prochains jours le président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso.
Dieudonné Kamuleta Badibanga a été élu le mardi 21 juin président de la Cour constitutionnelle à l’issue d’une assemblée plénière élective. Il succède ainsi à Dieudonné Kaluba, qui a quitté la Cour lors d’un tirage au sort avec le juge Prince Funga Molima et Polycarpe Mongulu décédé au mois d'avril dernier.
La 6ème session extraordinaire de l'assemblée générale du Conseil Supérieur de la magistrature était axée autour du budget du Conseil pour l'exercice 2023, son autonomie financière, le recrutement de nouveaux magistrats, les propositions de retraite et de promotion.