La Banque africaine de développement a signé un protocole d'accord avec l'Union africaine pour soutenir les réformes qui renforceront la mise en œuvre de l'Agenda 2063 par l'organisation panafricaine.
Monique Nsanzabaganwa, vice-présidente de la Commission de l'Union africaine, et Yacine Fal, vice-président par intérim du Groupe de la Banque africaine de développement pour le développement régional, l'intégration et la prestation de services, ont signé lundi le protocole d'accord pour le projet de renforcement des capacités institutionnelles de l'Union africaine à Addis-Abeba. , Éthiopie.
Le projet devrait renforcer les efforts de l'UA pour mettre en œuvre l'Agenda 2063. Adopté en 2015, l' Agenda 2063(le lien est externe)est la vision de l'Union africaine pour une Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens et représentant une force dynamique sur la scène mondiale.
Le coût du projet, d'un montant de 11,48 millions de dollars, est soutenu par un don du guichet de financement concessionnel du Groupe de la Banque. Il a été approuvé par le Conseil d'administration en février 2022. La signature du protocole d'accord marque le début de la phase de mise en œuvre du projet.
Le vice-président Nsanzabaganwa a fait allusion au processus de consultation qui a conduit à la signature de l'accord. "Comme vous le savez, cette cérémonie et la signature du protocole d'accord représentent l'aboutissement d'une série d'interactions et de consultations qui ont eu lieu entre la Commission de l'Union africaine, la Banque africaine de développement et plusieurs parties prenantes à partir de l'année dernière", a-t-elle déclaré.
Le projet mettra à niveau et automatisera plusieurs systèmes de l'UA, notamment ceux de la gestion de l'information, de la passation des marchés et de la gestion financière, des ressources humaines et de la gestion des résultats. Il comblera également les lacunes du système continental d'alerte précoce de l'UA, un instrument essentiel dans la prévention et la gestion des conflits et de la fragilité à travers le continent.
Dans son allocution, la vice-présidente par intérim de la Banque Fal a déclaré : « Aujourd'hui est une étape importante. L'atteindre n'aurait pas été possible sans la confiance mutuelle et la collaboration dont nos institutions respectives ont fait preuve historiquement et tout au long du processus.
Parmi les principales priorités communes aux deux institutions figurent la conduite de l'intégration régionale et le renforcement des capacités des institutions et des entreprises africaines.
"Non seulement les investissements de la Banque comblent les lacunes en matière d'infrastructures régionales, mais ils renforcent également les capacités institutionnelles de l'UA, des communautés économiques régionales, du Secrétariat de l'Accord de libre-échange continental africain et d'autres mécanismes régionaux", a déclaré Fal.
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