Le Président de la République Félix Tshisekedi somme les entreprises publiques à se conformer au système numérique pour une gestion optimisée devant améliorer leurs performances sur de nombreux indicateurs. À ce sujet rapporte le compte rendu de la 45e réunion du conseil des ministres, il a chargé la ministre d'État, ministre du Portefeuille assistée par le ministre du Numérique de s'assurer que toutes les entreprises de portefeuille de l'État puissent produire et mettre en œuvre des feuilles de route adaptées pour leur transformation numérique respective avec une priorisation sur tout ce qui touche à leurs finances.
"S'agissant spécifiquement de la société nationale d'électricité (SNEL) et de la REGIDESO qui ont en commun les problèmes récurrents de trésorerie découlent notamment aux très nombreuses failles de leur processus de collecte et de traçabilité des recettes, le Président de la République a exigé qu'il soit mise en place d'ici le 31 décembre 2022 au plus tard un système d'information intégré. Ce dernier devrait répondre aux standards internationaux qui permettront une meilleure canalisation de tous les paiements faits par les abonnés pour la consommation d'eau et d'électricité qui passe par un circuit électronique sécurisé et ce, sur toute l'étendue du territoire national”, rapporte le compte-rendu du conseil des ministres du vendredi 18 mars.
“L'accompagnement du secteur bancaire, des opérateurs des télécoms et plus généralement de l'ensemble de l'écosystème technologique du pays qui comportent des nombreuses entreprises Fintech pourra consolider ce changement radical sous la conduite du ministre des Ressources Hydrauliques et électricité”, ajoute le compte-rendu.
La République Démocratique du Congo a un potentiel énergétique capable d'alimenter l'Afrique mais le taux de ceux qui ont l'électricité tourne autour de 6 à 7%. De même pour le secteur de l'eau malgré le potentiel hydraulique du pays, nombreuses provinces y compris Kinshasa ne sont pas toujours desservies en eau. Les responsables de ces deux sociétés à savoir la SNEL et la REGIDESO ont toujours justifié cette situation par le manque de moyens financiers conséquents. L'État congolais tout comme les particuliers doivent beaucoup à ces deux sociétés, des dettes qui jusqu'à ce jour demeurent impayées.
Clément Muamba