RDC-lutte contre la maladie du sommeil : le pays est passé de 6000 cas à moins de 400 entre 2012 et 2021

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PAR Deskeco - 01 fév 2022 12:06, Dans Actualités

La RDC a célébré, ce 30 janvier, la journée nationale de la lutte contre la trypanosomiase humaine africaine (THA) ou la maladie du sommeil, sous le thème « en route vers l’élimination et l’éradication de la THA en RDC à l’horizon 2030 ». En présence des partenaires techniques et financiers du secteur, le ministre de la santé, Dr Jean Jacques Mbungani a évoqué les efforts fournis dans la lutte contre la THA qui a permis au pays de passer de 6000 à moins de 400 cas pour la période 2012-2021.

« L’un de mes prédécesseurs avait si bien fait de signer l’arrêté n°1250/CAB/MINS de 2018, portant le cadre juridique de lutte contre cette pandémie dont les effets se sont vus prometteurs par la réduction des cas de 2012 à 2021 passant de 6000 cas à moins de 400 cas. La célébration de cette journée vise la sensibilisation des parties prenantes engagées dans la lutte, de la communauté internationale dans la pérennisation des activités, et à l’adhésion et l’appropriation de la lutte avec comme objectif la conservation de la mémoire collective sur les acquis obtenus par cet engagement d’une part, et d’autres part, sur les conséquences sanitaires et socio-économiques dévastatrices sur les familles et communautés dans le développement », a dit le ministre Mbungani.

La fondation de recherche médicale initiative médicaments contre les maladies tropicales négligées (DNDi), l’un des partenaires santé de la RDC, a rappelé ses efforts notamment dans la mise sur pied d’un médicament buvable, qui permet une prise en charge facile de la THA.

« Nous avons aujourd’hui Fexinidazole qui constitue le premier traitement oral pour les deux stades de la maladie, qui a été mis en place grâce à la collaboration entre le PNLTHA, le DNDi et les autres partenaires. Cette collaboration a changé les mécanismes de prise en charge de la THA, ça commence à se soigner comme d’autres maladies avec 10 comprimés au niveau des centres de santé ; alors qu’à l’époque, il fallait qu’il ait hospitalisation, surveillance médicale et autres », a confié Chirac Bulanga, directeur régional du DNDi.

Un autre traitement à dose unique est en cours d’élaboration, et sera, selon DNDi, une grande révolution et va donner une feuille de route pour l’élimination de la maladie. Le développement clinique de ce traitement poursuit son cours normal.

Thérèse Ntumba

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