Le député national Auguy Kalonji Kanlonji a écrit cette semaine au Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, pour déplorer la pression faite sur les utilisateurs des appareils mobiles de payer les frais d’enregistrement des téléphones dans le Registre des Appareils Mobiles (RAM).
« Il me revient de relever tout d’abord le caractère contradictoire du communiqué de presse de l’ARPTC du 22 décembre 2020 avec le message de sommation du blocage de masse des téléphones portables par les sociétés des téléphonies mobiles. Ainsi, suite à la réaction de la population au sujet particulièrement de ce message, l’ARPTC a attendu apporter un démenti factice en publiant un communiqué par lequel elle ne reconnaît pas avoir mise en demeure les abonnés de régler les frais d’enregistrement de leurs potables. Face à cette situation, les utilisateurs ne savent pas quelle posture adoptée », a-t-il écrit au Chef du gouvernement.
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Pour Auguy Kalonji, le stigmate de la COVID-19 est toujours présent chez les utilisateurs des services de télécommunications étant donné que le pouvoir d’achat de la majorité des Congolais s’est érodé soit suite à la perte de l’emploi, soit suite aux effets néfastes de la crise sanitaire sur l’économie nationale.
Le RAM est opérationnel depuis le 24 septembre 2020. L’enregistrement au RAM impose à chaque utilisateur des services de téléphonies cellulaires de payer entre 1 et 7 USD chaque année, selon qu’il s’agit d’un téléphone 2G, 3G, 4G ou plus. Dès le départ, cette taxe a été dénoncée par l'Union pour la défense des droits des consommateurs Congolais.
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Amédée Mwarabu