Expert en communication, Mills Tshibangu estime que les élections prevues ce jeudi 26 novembre à la présidence de la FEC (Fédérationddes Entreprises du Congo) sont un enjeu important pour la République démocratique du Congo. De son avis, le patronat Congolais a besoin d'un président qui soit indemne de toutes les exactions financières et de soupçons de corruption. Interview.
Propos recueillis par Amédée Mwarabu
DESKECO :Vous êtes expert en communication. Pour vous, les élections notamment à la présidence de la FEC prévues ce jeudi 26 novembre representent-elles un enjeu majeur pour le pays ?
Mills Tshibangu :Ce sont les élections de tous les enjeux dans cette période particulière de notre pays où le président de la République tient à améliorer la vie des congolais. L'enjeu est de taille pour ces élections.
Quel serait, selon vous, le profil type d'un candidat à la présidence de la FEC ?
Il nous faut pour la FEC un président qui ait un profil élégant. C'est à dire un homme sérieux, d'une probité morale irréprochable et qui ne soit pas cité dans des exactions financières et autres affaires de corruption. Aussi, il doit être un modèle pour la jeunesse.
Albert Yuma a assuré la présidence de la FEC pendant plusieurs années. Quel regard avez-vous sur ce qu'a été son mandat ?
C'est un mandat sulfureux. Il y a eu beaucoup d'accusations et d'enquêtes menées sur sa personne par plusieurs ONG et par la presse internationale. Sur le plan interne, je ne pense pas que son mandat peut-être traité de positif.
Quels sont les défis que devraient relever le prochain président de la FEC ?
Le nouveau président de la Fec devait avant tout redorer l'image de la Fec ternie par l'image portée par le président sortant. Encore lui faudra-il dépolitiser la Fec car il faut que les hommes politiques laissent les affaires aux hommes d'affaires.