Devant les sénateurs, ce jeudi 21 mai, le Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, a dressé le tableau de la situation socio-économique imposée par la crise du coronavirus. Répondant à la question orale avec débat lui adressée par le sénateur Jean Bakomito Gambu sur la gestion de la Covid-19, il a expliqué qu’en cette période de crise sanitaire et économique, les dépenses publiques sont forcément appelées à s’accroître, dictées d’un côté par les besoins de détecter et de prendre convenablement en charge les personnes affectées par la maladie à coronavirus et, de l’autre côté, par la nécessité de soutenir l’activité économique qui est sous la menace d’une forte contraction.
« Dans ce contexte, face à la précarité du rythme de mobilisation des recettes publiques, votre Gouvernement n’a d’autre choix que de réduire le train de vie de l’État. Dans cette perspective, il s’attèle déjà à l’élaboration d’un Collectif budgétaire en vue de présenter incessamment au Parlement la loi de finances rectificative pour l’exercice 2020 », a t-il déclaré.
La réduction du train de vie des institutions a été demandée par la société civile et l’opposition dès le début de cette crise. Cependant, Ilunga Ilunkamba n’a pas précisé quelle sera l’ampleur de cette mesure. Il a juste ajouté qu’en vue « de faire face au spectre de la récession économique qui se profile à l’horizon, le Gouvernement a entrepris également l’élaboration d’un Programme multisectoriel d’urgence d’atténuation des effets de la Covid-19 (...) ».
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