Dans un communiqué de presse daté du mardi 03 mars 2020, la Gécamines qualifie de "contrevérités" les révélations faites par l’Association Congolaises pour l’Accès à la justice (ACAJ), à travers son communiqué de presse qui circule sur les réseaux sociaux.
Cette société minière regrette que l’ACAJ ait reconnu tardivement dans sa déclaration du 17 février 2020, après vérification objective des documents lui parvenus, l’existence du prêt entre « Fleurette Mumi/Ventora » et Gécamines, soit près de 50 jours après avoir notamment écrit le 28 décembre 2019 que la Gécamines avait monté un scénario pour justifier le remboursement d’un prêt qualifié de « fictif » de Ventora.
Cela pendant que la Gécamines avait, dès le 23 décembre 2019, affirmé publiquement l’existence d’un prêt de la société Fleurette Mumi actuellement Ventora.
Au-delà de la volte-face de l’ACAJ, la Gécamines l’accuse également d’avoir fait une lecture erronée de la lettre de Rawbank à laquelle il en fait référence.
« L’ACAJ ne fait plus la différence entre l’intitulé d’un compte bancaire « GECAMINES DEVELOPPEMENT » et le nom du bénéficiaire de ce compte bancaire – GECAMINES, au motif qu’a existé, par le passé, une société du groupe GECAMINES dont le nom était « GECAMINES DEVELOPPEMENT », précise le communiqué de la Gécamines.
La Gécamines soutient mordicus dans son communiqué qu’elle ne dispose simplement au sein de la Rawbank, d’un compte intitulé « Gécamines développement », comme le rappelle une lettre de cette banque commerciale du 04 au 06 janvier 2020.
Pour cette société minière, "ce genre d’accusations récurrentes porte à la plus grande société congolaise un préjudice important dans son fonctionnement, notamment dans ses relations économiques avec ses partenaires internationaux".
Jordan Mayenikini