Pour lODEP, ce retard pourrait entraîner lexamen bâclé de la Loi de finances 2020 sensée répondre aux besoins de la population. Dautant plus que, lAssemblée Nationale dispose de 40 jours pour adopter le projet de loi des finances de l'année. Cela veut dire que le travail budgétaire commence le 15 septembre et sachève au plus tard le 25 octobre 2019.
Suite à ce retard, il est probable que ces délais soient intenable. Et que les élus nationaux nauront aucune chance de pénétrer en profondeurs les huit documents budgétaires afin de déceler les incohérences contenues dans le projet de loi des finances par rapport à la vision du chef de lEtat, des priorités définies par le gouvernement et les attentes de la population congolaise.
Il en sera de même aussi pour la chambre haute (SENAT), qui ne dispose que de 20 jours, en principe. Une situation, qui nous rappelle les habitudes des anciens gouvernements, qui navaient jamais déposé le projet de loi des finances à temps. Lon se souviendrait que lexamen et adoption étaient toujours fait en procédure durgence, laissant passer les incohérences entre le budget, la programmation, la vision du chef de lEtat et les attentes de la population congolaise.
Cependant, au cas où le projet de loi des finances nest pas déposé au Parlement, quinze (15) jours avant la fin de la session budgétaire, soit le 1er décembre, le Gouvernement pourrait être réputé démissionnaire conformément à l'article 126 de la Constitution. De ce fait, la loi portant ouverture de crédits provisoires est mise en exécution jusqu'au 31 janvier de l'année.
VM Goffman