Les magistrats ont présenté au président de la République les premiers résultats des enquêtes sur les soupçons de corruption dans les assemblées provinciales.
« Le Chef de lÉtat à pris acte de ce pré-rapport et félicite les magistrats pour le travail abattu, en même temps quil les encourage à le faire aboutir. Le chef de lÉtat réaffirme sa détermination à combattre la corruption. Sur ce, le chef de lÉtat considère que plus rien ne soppose à linstallation du Sénat », note le communiqué de la présidence de la République daté du 28 mars et signé par le directeur de cabinet, Vital Kamerhe.
En clair, ces premières enquêtes n'ont rien donné. Ce qui justifie la levée de la mesure de l'installation des des sénateurs.
Dans une interview accordée à DESKECO.COM, le professeur Ambroise Bukassa a indiqué que la lutte contre la corruption en RDC ne devrait pas relever dun seul individu moins encore dun groupe dindividus. Il faut une implication de toute la population pour parvenir mettre fin à la corruption.
« Le peuple peut décider demain de mettre fin à la corruption. En ce moment là vous allez voir, les choses vont changer. Rien nest perdu. Le peuple est dynamique. Il peut demain ou après demain mettre fin à la corruption. Mais, ce nest pas la lutte dun individu ou dun groupe dindividus. Non. La corruption est un monstre à plusieurs têtes. Quand vous coupez une tête, une autre sort. Cest le peuple qui doit lutter contre la corruption », soutient le professeur Bukassa.
Amédée MK