Manifestation ce mercredi 21 novembre 2018 des agents de l'hôpital Moyi Mwa Ntongo et des élèves du foyer social Mouvement de Focolari contre la poursuite des travaux de réhabilitation de lentreprise FAB Congo. Ces manifestants ont exigé, entre autres, la délocalisation de cette société de fabrication de farine de froment dont l'écroulement du silo avait fait au moins deux morts et plusieurs blessés ainsi que des dégâts matériels importants, le 28 août dernier.
Cette manifestation de protestation sest déroulée dans lenceinte du centre de santé Moyi Mwa Ntongo. Une centaine délèves en uniformes et des travailleurs de cet hôpital munies de sifflets et des trompettes ont exigé la délocalisation de lusine Fab Congo, la reconstruction de leur hôpital mais aussi le dédommagement des dégâts subis en terme de perte en vies humaines et des dégâts matériels.
Ces élèves ont plaidé pour lintervention des autorités congolaises comme laffirme leur message lu par Mwisange Katumbayi Chancelle.
Nous les enfants du foyer social Mouvement de Focolari, nous sommes venus pour réclamer le droit de notre hôpital. Cest dans cet hôpital que nous venons nous faire soigner lorsque nous sommes malades. Depuis que ce silo est tombé faisant beaucoup de morts, notre hôpital ne fonctionne plus correctement. Cest ainsi que nous sollicitons votre intervention pour permettre à ce centre médical de continuer à fonctionner comme avant.
Le mercredi 17 octobre dernier, les avocats de lhôpital Moyi Mwa Ntongo avait déposé une deuxième plainte contre lentreprise FAB Congo, responsable du silo qui s'était effondré sur létablissement hospitalier en question, il y a près de trois mois, faisant au moins deux morts et plusieurs blessés. La première plainte est intervenue après celle déposée, fin août dernier, au parquet général de Matete.
Lors de la visite le vendredi 31 août 2018 du nonce apostolique, l'évêque Ettore Balestrero, le Médecin Directeur de cet hôpital, Arthur Ngoy, avait affirmé que «Beaucoup de matériels ont été détruits. Le service est à larrêt. Depuis le jour du drame jusqu'à aujourd'hui, nous avons renvoyé environ 300 malades déjà, faute de matériels pour les prendre en charge».
Willy Akonda Lomanga