A travers un mémorandum adressé au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, certains agents de lOGEFREM ont exigé notamment laudit de la trésorerie de cette entreprise afin de déceler la megestion, lendettement et lopacité dans le dossier du port sec de Kasumbalesa, dans lex province du Katanga.
« Il ny a pas de crise à lOGEFREM (Office de gestion de fret maritime). LOffice se porte mieux aujourdhui quhier, et le sera davantage demain ». Cest la réplique de la Délégation syndicale nationale de cette entreprise publique à un groupe dagents quelle qualifie d« ennemis de la République ».
Pour le Président de la délégation syndicale de lOGEFREM, M. Jean-Paul Bulambo, « il sagit des fausses allégations qui visent simplement à perturber la paix sociale au sein de lentreprise. Il encourage même cet audit ».
Car, a-t-il indiqué, « avec lactuel comité de gestion, lentreprise na pas darriérés de salaire à ce jour. Les cotisations sont régulièrement versées. Le budget de loffice est passé de 30 millions lan à 58 millions de dollars américains pour lannée 2019 ».
« Nous avons appris tout ce qui a été diffusé à la radio par un soi-disant groupe dagents que nous qualifions à notre niveau dusurpateurs. Parce quils nont pas cette qualité. Et nous rejetons en bloc tout ce qui a été dit. Dautant plus que cela na aucun soubassement, et ce nest fondé sur aucune vérité. Ici nous sommes dans une démarche telle que nous visons lexcellence. Cest pourquoi vous verrez que quand vous passez à lOGEFREM, tout le monde est à son poste de travail. Pour ainsi dire que tout le monde est conscient aujourdhui que nous devons amener lOGEFREM dans dautres dimensions, vers le haut sommet », a fait savoir à la presse M. Jean-Paul Bulambo.
Le président de la délégation syndicale de lOGEFREM a ensuite soutenu qu« il ny a plus darriérés de salaire à lOGEFREM ». « On a eu à le déplorer il y a de cela deux ans. Le budget de loffice est passé de 30 millions USD à 58 millions USD aujourdhui, suite à ce travail déquipe qui a été mis en place par les mandataires actifs actuels. Les créances de loffice autrefois réclamées nexistent plus. Aujourdhui lIPR est bien payé. Lon peut le vérifier au niveau de la DGI. A ce jour également, les instruments dassistance aux chargeurs sont en train dêtre mis en place. Et là je vous parle directement du port sec de Kasumbalesa qui est une merveille. Aujourdhui, ce port sec de Kasumbalesa fait la fierté de la nation congolaise. Si les Américains à travers le Prix Forbes, lont reconnu, et pourquoi pas nous Congolais ? Pourquoi on ne doit pas aimer notre pays ? »
Il a en outre déclaré quaujourdhui à lOGEFREM, il y a la paix sociale. Nous avons besoin dune cohésion qui puisse nous permettre daller vers le haut sommet. Aujourdhui nous avons un seul mot dordre dans notre marche vers le haut sommet : seul le ciel est notre limite ».
Parlant de laudit, M. Jean-Paul Bulambo a souligné que « si laudit peut nous permettre effectivement daméliorer notre gestion, il est le bienvenu. Et je ne vois pas qui en a peur ».
Lepetit Baende