Le Projet de renforcement des infrastructures socio-économiques (PRISE) dans la zone centre de la RDC, fruit du partenariat entre le Gouvernement de la République démocratique du Congo et la Banque africaine de développement (BAD), vient darrêter son budget annuel pour lexercice 2019 à hauteur de 42 millions USD. Cest ce qui ressort de la réunion de son comité de pilotage tenue le jeudi 31 janvier à Kinshasa au siège du Secrétariat général au Développement rural.
Cette réunion a connu la participation de quinze secrétaires généraux de différents ministères en leurs qualités de membres de ce comité de pilotage présidé par leur collègue, le secrétaire général au Développement rural, lIr. Georges Koshi Gimeya.
« Pour lexercice 2019, le projet a prévu un montant denviron 42 millions de dollars américains pour les travaux. Le projet était initialement de 5 ans. Nous venons récemment davoir la prolongation de 24 mois. Donc, le projet va sétendre jusquen 2021. A côté de cela, nous avons le dossier de lapprovisionnement en eau potable de la ville de Mbuji-Mayi. Il était prévu dans le cadre de ce projet, dapporter leau dans toutes les parcelles de la ville de Mbuji-Mayi. Des bornes fontaines doivent être interconnectées. Cela fait lobjet dun cofinancement entre la KFW et la Banque africaine de développement. Les travaux vont être faits. Les dossiers dappel doffres doivent être signés à la BAD. Nous espérons que cette année, le dosser sera lancé. Les mécanismes ont été mis sur pied pour raccourcir le délai. Le financement existe », a confié le nouveau Coordonnateur national du projet PRISE, lIr Déo Nsunzu, à lissue de la réunion.
« Lannée 2019 va aussi se servir à ladduction en eau potable dans le milieu rural. Donc, 60 mini-réseaux sont prévus. Lannée 2019 va connaître des réceptions définitives des ouvrages qui ont été exécutés dans les années antérieures. Notamment des écoles et centres de santé. Lannée 2019 va aussi connaître au niveau du projet PRISE, une revue à mi-parcours et une réallocation de certaines lignes budgétaires », a-t-il ajouté.
Avant la présentation et ladoption du Programme de travail et budget annuel (PTBA) du projet PRISE pour lexercice 2019, les membres du Comité de pilotage du projet ont suivi la présentation du rapport dactivités du projet de lexercice 2018.
« Il est de notre devoir, chaque année, de présenter au comité de pilotage les activités que nous avons réalisées au courant de lannée passée ; les réalisations et difficultés rencontrées. Mais aussi, présenter les activités de lexercice de lannée en cours », a déclaré le n°1 du projet PRISE.
En 2018, le projet a réalisé un taux dexécution de près de 40%, alors que le bailleur, la BAD, a toujours demandé pour ce projet un taux de 20 %. « Pour lexercice 2018, il était prévu un budget pratiquement de 40 millions USD. Je crois quil y a une exception pour cette année, le projet a consommé plus de 40 pourcent du budget pourtant la BAD elle-même encourage à ce que nous puissions atteindre un taux de décaissement de 20 pourcent. Exceptionnellement pour lannée 2018, le projet PRISE a atteint un taux dexécution physique le plus élevé de 40 % du budget global du projet. Des écoles ont été construites et équipées en énergie solaire, en mobiliers scolaires, des centres de santé (60) ont été construits et équipés. Dans la ville de Tshikapa, cest le projet Prise qui a réhabilité la voirie urbaine. Le projet Prise a approvisionné en produit de traitement deau potable, lusine de la Regideso de la ville de Tshikapa », a signifié le patron du projet PRISE, lIr Déo Nsunzu.
Lepetit Baende